Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/02/2014

Bernard Clavel

Hommage à Bernard Clavel,

 l’écrivain parmi les hommes (4)

 (Soirée du jeudi 6 février 2014, à Saint-Avertin, Indre et Loire)

 

  Du fameux prix, Clavel pensait que la tâche imposée aux membres du jury s’apparentait à une gageure. Comment, sérieusement, lire des dizaines de livres, en quelques semaines, puis formuler un avis vraiment éclairé ? Il finit par quitter l’Académie. Des gens, qui le saluaient bien bas lorsqu’il appartenait au cercle des Elus, ne le reconnaissaient plus dans la rue, après sa démission.

    L’écrivain a magistralement décrit les métiers manuels, les gestes des artisans, des ouvriers ou paysans. De tout cela il parlait en connaisseur, puisque lui-même savait travailler de ses mains. Il raconte, au cours de ses entrevues, son installation au Québec. Un ouvrier vient « besogner » chez lui. Clavel besogne aussi : avec dextérité, il manie la scie et le rabot. L’ouvrier le tutoie et lui demande « où sont les patrons ». Le québécois est confus, lorsqu’il s’aperçoit qu’il se trouve en présence du maître de maison, mais l’écrivain le met à l’aise. Ils vont se tutoyer. L’anecdote dit la belle simplicité de l’homme. 

 LienS:

http://www.ville-saint-avertin.fr/index.php?RDCT=543daaa4...
 
http://www.ville-saint-avertin.fr/index.php?RDCT=543daaa4...
 

 Publications bilingues, franco-allemandes, à partir de mardi prochain.

 

 

14/02/2014

Bernard Clavel 3

Hommage à Bernard Clavel,

l’écrivain parmi les hommes (3)

 (Soirée du jeudi 6 février 2014, à Saint-Avertin, Indre et Loire)

 

Bernard Clavel n’aimait pas beaucoup l’école. Il entra en apprentissage à l’âge de quatorze ans, à Dole, où il subira la férule d’un patron, qui lui imposait des horaires inhumains. Après cela, il connut « cent métiers, cent misères », qu’il appela « mes universités ». Autodidacte, il voulut d’abord devenir artiste peintre, chose que son père  se refusait à envisager, car « les artistes sont des feignants, qui ne payent pas leur pain ». Crime impardonnable, lorsque l’on sait que Clavel père était boulanger…

      Le premier succès vient avec L’ouvrier de la nuit, en 1956, la consécration avec Les fruits de l’hiver, en 1968, qui lui vaut le Prix Goncourt.     

 

LienS:
http://www.ville-saint-avertin.fr/index.php?RDCT=543daaa4...
 
http://www.ville-saint-avertin.fr/index.php?RDCT=543daaa4...
 

Publications bilingues, franco-allemandes, à partir de mardi prochain.

 

 

13/02/2014

Bernard Clavel

Hommage à Bernard Clavel,

l’écrivain parmi les hommes (2)

 (Soirée du jeudi 6 février 2014, à Saint-Avertin, Indre et Loire)

 

  La phrase citée plus haut contient le mot « artiste ». Cela signifie, clairement, que Clavel avait une haute idée du travail de l’écrivain. La première fois qu’il me reçut, il me parla de ces soi-disant auteurs qui « fabriquent » des livres. Son exigence allait bien au-delà de la fabrication à but strictement commercial.

  Né le 29 mai 1923 à Lons-le-Saunier, issu du peuple, Bernard Clavel parle du peuple et s’adresse au peuple, mais sans démagogie. Jurassien, il a la franche rudesse des pays de neige, qu’il aime tant et sait chanter, avec un talent qui lui est propre. Il excelle à décrire la Nature, ses colères, sa redoutable beauté dans laquelle il voit bien plus que des mécanismes physiques ou chimiques. Une vision animiste transparaît, au fil de pages  : magnifiques.

Liens

http://www.ville-saint-avertin.fr/index.php?RDCT=543daaa4...

 
http://www.ville-saint-avertin.fr/index.php?RDCT=543daaa4...