21/03/2013
Johnny, écrivain (6)
Johnny, auteur littéraire (6)
9 février 2013 (Publication volontairement différée)
Pour finir, s’élève devant mes yeux éberlués la scène suivante : un soir, à la FNAC de Paris, la foule se presse aux portes, les gens se bousculent, s’écrasent mutuellement les panards et les ripatons, piquent des coudes aigus dans des flancs maigres ou des bedaines flasques, cela fleure agréablement la sueur, le linge porté depuis une douzaine d’heures, l’homme exècre l’homme, pourtant nous faisons mine de nous supporter, comment se passer des autres bipèdes aux flatulences hypocrites ?
Quelle cause souveraine attire donc Le Public en ce lieu de culture, la FNAC ? Ah, non, ne riez pas, il s’agit de Culture avec un grand C, même si ce mot commence
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20/03/2013
Johnny, écrivain (5)
Johnny, auteur littéraire (5)
9 février 2013 (Publication volontairement différée)
Après tout, peu importe ce que le miraculé du coma raconte ou ne raconte pas, dans « son » livre. Le principal n’est-il pas que l’éditeur et l’auteur gagnent beaucoup d’Euros ? J’appelle le reste du blablata. Les idéalistes reprochent à notre époque d’avoir élu un nouveau roi, l’Argent, mais ils devraient plutôt dire « un dieu, Le Dieu Argent », au nom duquel les sages décideurs mènent lucidement l’humanité à l’apocalypse écologique.
Oui, on m’opposera que le rocker n’a pas écrit son livre lui-même, un « nègre » a noirci le papier pour lui. Quoi de plus naturel, pour un nègre ? Surtout après avoir écouté « Noir, c’est noir ». D’accord, le plumitif peut être blanc, mais nous le nommons « nègre », alors que pour parler d’un homme noir le terme est proscrit. Les intellectuels noirs l’employaient, pour parler d’eux-mêmes, au moins jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Le vocabulaire évolue…
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19/03/2013
Johnny; écrivain (4)
Johnny, auteur littéraire (4)
9 février 2013 (Publication volontairement différée)
Je ne sais pas ce que l’idole des sexagénaires et septuagénaires, a pu dire de, par exemple, Cloclo, mais une chose au moins est sûre : les morts ne parlent pas, ou pas beaucoup. Avec eux, on ne risque pas la contradiction. Par contre, il vaut mieux se méfier des vivants, car ils ont la mauvaise manie de vous intenter des procès en diffamation.
A propos des fanatiques de la vedette, combien parmi eux organisent déjà leurs obsèques comme on le ferait d’une fête ? Vivant aujourd’hui, mort demain, entre les deux catégories d’humains la différence se limite à des dates. Profondément, notre nature est identique. Nous sommes le mort que nous deviendrons.
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