François, le Mal AImé (VII)

François, le Mal-Aimé

VII

    Que cela pue la démagogie, peu nous chaut. Il nous faut l’excommunication, l’anathème, la malédiction, le venin à l’hectolitre ! Alors, parce qu’ils savent être bons, même avec le bétail, ils nous servent ce ragout, ce brouet, cent mille fois réchauffé, avec pour avantage premier qu’aucun problème n’est résolu, puisque jamais traité à la racine. Ils sont de si mauvais jardiniers…

 

    Nous seriner jour et nuit les bienfaits du « modèle allemand » ne sert à rien, parce que le peuple gaulois n’est pas adulte. Il veut, il réclame à cor et à cri Polichinelle et sa suite !

    Croyez-vous qu’à cela nous ne courons nul danger, parce que Grand Guignol se joue en plein air ? Nous ne risquons pas l’effondrement du plafond, mais souvenez-vous de la ritournelle d’Henri Salvador :

    « Faut rigoler, faut rigoler,

       Pour empêcher le ciel de tomber ! »

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François, le Mal Aimé (VI)

François, le Mal-Aimé

VI

     Ce dont nos idéologues ne veulent pas, c’est la paix. Comme les militaires, ils vivent de la guerre, ils prospèrent dans l’agressivité, la démolition de l’Autre, le sabordage du camp adverse, le couple démoniaque du mépris et de la haine les accompagne. Les naufrages les réjouissent.

 

    Otez leur les oppositions tracées à coups de machettes, ils n’ont plus qu’à cultiver leur jardin, mais je doute que ces incompétents et ces nuisibles sachent reconnaître la bêche du râteau, le plantoir de la binette.

    De quoi crève la France ? D’intoxication par les poisons idéologiques. L’électeur veut du spectacle, les jeux du cirque, le sang doit couler, qu’à cela ne tienne, jetez-leur en pâture les gladiateurs de gauche et de droite, lâchez parmi eux les bêtes féroces du militantisme !

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François, le Mal Aimé (V)

François, le Mal-Aimé

 V

     Les grands prêtres de la foi de gauche, leurs zélateurs et thuriféraires,  vous tombèrent tous sur le poil comme un seul homme, ou comme une seule femme, ménageons la susceptibilité féminsite.

 

    Aussitôt le blasphème proféré, les nobles défenseurs de la laïcité vous lardèrent d’acides reproches et de critiques acerbes.

    Vous êtes devenu un traître ! Vous pactisez avec l’ennemi !

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