11/04/2014
SVEVO 28
Italo Svevo, un provincial universal 28
Con su muerte, se ahorró un drama familiar que se cerniría sobre su querida y única hija Letizia. Él, que había perdido a su hermano predilecto Elio, de solo 23 años, por culpa de una nefritis, y que contempló impotente cómo su hermana Natalia alumbraba a dos hijos sordos, no llegó a ver cómo su hija perdía a sus tres hijos durante la Segunda Guerra Mundial. Dos de ellos perecieron en el frente ruso, combatiendo por el Eje, y el tercero fue asesinado por los nazis durante las revueltas triestinas de 1945.
Italo Svevo, provincial universel 28
Sa mort allait lui épargner le drame familial, qui planait sur sa chère et unique fille, Letizia. Lui qui avait perdu son frère préféré, Elio, âgé de seulement 23 ans, à cause d’une néphrite et qui, désemparé, constata la naissance de ses deux neveux sourds, fils de sa sœur Natalia, n’eut pas l’occasion de voir comment sa fille perdit ses trois fils, durant la Seconde Guerre Mondiale. Deux d’entre eux périrent sur le front russe, alors qu’ils combattaient pour l’Axe (7), et le troisième fut assassiné par les nazis, durant les révoltes triestines de 1945.
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
(7) L’Axe, ou l’alliance de l’Allemagne nazi, du Japon et de l’Italie, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Traduction assurée par Yann Le Puits, principalement depuis l’espagnol, accessoirement depuis l’italien.
(77 ) L’Axe,
09:19 Publié dans Essais, Traduit en espagnol / español | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2014
SVEVO 27
Italo Svevo, un provincial universal 27
Lamentablemente, Ettore Schmitz no pudo disfrutar a sus anchas de sus éxitos como narrador. En setiembre de 1928 sufrió un accidente de coche en Motta di Livenza (cerca de Treviso) y sobrevivió al choque solo unos días, después de una serie de complicaciones. Desde su lecho de muerte, al parecer, observó a un sobrino suyo que fumaba y, con voz débil, pidió tabaco. Se le negó rotundamente y entonces él murmuró una frase digna sin duda de Zeno Cosini: “Qué lástima. Este cigarrillo sí que habría sido el último”.
Italo Svevo, provincial universel 27
De façon lamentable, Ettore ne put profiter pleinement de son succès littéraire. En septembre 1928, il fut victime d’un accident de voiture, à Motta di Livenza, près de Treviso, et survécut seulement quelques jours au choc, après une série de complications. Depuis son lit de mort, il observa, semble-t-il, l’un de de ses neveux qui fumait et, d’une voix faible, il lui demanda du tabac. On le lui refusa catégoriquement et, alors, il murmura une phrase certes digne de Zeno Cosini : « Quel dommage ! Cette cigarette aurait vraiment été la dernière ! »
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
09:35 Publié dans Essais, Traduit en espagnol / español | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2014
SVEVO 26
Italo Svevo, un provincial universal 26
Por lo demás, tampoco se puede decir que el escritor (e industrial, no lo olvidemos) se desmarcase demasiado de los aires totalitarios de la Italia de los 1920. Él nunca fue un fascista de carnet, pero los Veneziani apoyaron el ascenso de Mussolini, so pretexto de que era un mal menor al lado del amenazante bolchevismo. La fábrica de pintura acabó ganando mucho dinero durante la guerra y, en 1925, Ettore aceptó un premio del Estado por sus servicios a la industria. Livia Venziani, además llegó a ser militante del Fascio femenino.
Italo Svevo, provincial universel 26
Par ailleurs, on ne peut pas dire que l’écrivain (ou, ne l’oublions pas, l’industriel) se soit vraiment démarqué de l’atmosphère totalitaire de l’Italie des années 1920. Il ne fut jamais adhérent du parti fasciste, mais les Veneziani soutinrent l’ascension de Mussolini, sous prétexte que c’était un moindre mal, comparé à la menace bolchévique. L’usine de peinture réussit à gagner beaucoup d’argent pendant la guerre et, en 1925, Ettore accepta un prix de l’Etat, pour les services rendus à l’industrie. De plus, Livia Veneziani finit par être militante de la branche féminine du parti fasciste.
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
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