04/01/2013
Témoignage (1)
Témoignage (1)
(A propos d’une ville du sud de la France, célèbre pour son apéritif)
Un homme est installé sur l’aire de stationnement, qui propose la dégustation d’apéritifs et de vins. Etant le premier à revenir à la voiture, je m’arrête pour dire deux mots à l’autochtone.
De taille médiocre et rondouillard, ce Monsieur me prend de très haut.
« Oui, Monsieur, je suis vigneron, nous le sommes depuis quatre générations dans la famille, ça vous suffit ? Ce que je propose ? Tenez, voilà la liste, avec les prix ! Ah, vous n’avez pas vos lunettes ! (Lit les noms et les prix à la vitesse de la tramontane ; ajoutez, par la-dessus, l’accent que l’écriture ne saurait imiter). Quoi ? Le prix du rouge ? Mais je viens de vous le dire ! Vous avez oublié vos lunettes, mais vous avez des oreilles ! Ah, vous voulez d’abord en parler avec votre femme ? Alors, ça c’est grave, parce que le vin, c’est une affaire d’hommes, les femmes n’ont rien à voir là-dedans ! Mon pauvre Monsieur, si vous avez besoin de l’avis de votre femme, ah oui, je vous plains ! »
Après ce laïus aussi empreint de tact que d’habileté commerciale, le lecteur aura deviné que je n’ai pas même voulu déguster les nectars de cet abruti.
Le meilleur nous attendait à…
09:15 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2013
Parlez-en !
Parlez-en !
SI vous n’avez pas encore diffusé la Bonne (ou Mauvaise, je vous laisse libres du choix de l’adjectif) Nouvelle de la création de ce blog, il n’est pas trop tard pour le faire ! Parlez-en à ceux que vous aimez, vos parents, vos amis, vos voisins, aux indifférents, à vos ennemis, aux éditeurs qui seraient masochistes, à ceux qui détestent le sarcasme et l’ironie, aux partisans inconditionnels de telle ou telle cause, à ceux qui portent des œillères avec fierté. Plus le poison se répandra, et mieux cela vaudra. Sans rancune…
10:13 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2013
Mon vieux serviteur (2)
Mon vieux serviteur (2)
Élisabeth me remit en mémoire la douloureuse réalité : le fidèle serviteur de ma méditation et le témoin de mes invectives et imprécations me couvre les épaules, le ventre et le dos depuis quinze années !
Ah, vieil habit, comme à toi je suis attaché, que de tendresse j’ai pour toi, bien plus que pour moult personnes, dites humaines ! Te ravaler au rôle de chiffon à meubles, m’y résoudrai-je un jour ?
Une centaine d’auteurs et leurs livres, à découvrir sur :
09:46 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)