09/11/2013
La conférence 18
La conférence (18)
Zorba, désireux de conserver à sa nation d’adoption une réputation multimillénaire, encule l’universitaire avec art. Ce n’est qu’après une heure de va-et-vient, poussées, reculades, fausses sorties, nouvelles pénétrations, soupirs et râles, prières et supplications, que l’appariteur ensemence la femelle. En chœur, les deux gosiers, dilatés par l’effort anal et génital, lancent un hurlement digne de retentir sous les voûtes chaudes, moites, glauques et criardes de la forêt tropicale.
Si gestation et parturition il y a, au monde médusé, que donnera l’intellectuel inverti : un immense volume d’élucubrations, le produit d’innombrables insomnies, dont la lecture servira de cure à d’autres insomniaques, ou un gentil gorillon ? Ou bien quelque humanoïde, croisement inédit de l’homme et du singe ? Sainte Génétique, priez pour nous !
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08/11/2013
La conférence 17
La conférence (17)
Le majordome fait craquer les unes contre les autres les phalanges de son pouce et son index droits. Les subalternes offrent au Monsieur un cigare de la Havane, et une longue cigarette blonde à la Dame, laquelle sort de son sac à main le fume-cigarette en or, bel accessoire qui aura échappé à la cupidité des croque-morts.
Le compère et sa commère s’apprêtent pour le sacrifice. Le Prof, devenu Sœur, retrousse la fustanelle, abaisse le collant de zèbre et la mignonne culotte rose à dentelles, et tend son mignard troufignon au viril gorille, lequel s’empresse de dénuder la partie inférieure de son individu.
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07/11/2013
La conférence 15
La conférence (15)
Le gorille se rengorge de vanité comblée. Pour asséner aux éventuels contestataires le coup final, qui prouvera sa supériorité de frappe, il extrait de la mallette une matraque pliante, adaptée à sa morphologie de géant. On pourrait le surnommer :
« Kyssiphrotessipyk »
Le Métaphysicien en rut achève sa déclaration d‘amour ;
« O Zorba le Magnifique, vaillant fils d’Athènes, puisque tu naquis dans le parc zoologique de la capitale, plaise à Eros que ton mâle organe malmène mon anal orifice! Ou, pour m’exprimer de plus compréhensible façon pour nos contemporains, ces ignares qui se croient savants, au moyen de ton beau zob, gros comme un boa, défonce mon derrière ! »
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