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12/11/2013

Le château en voayge 2

Le château en voyage… 2

 

 

   Puis, au centre de la capitale trépidante, j’arrivai à l’Office du Tourisme de France. Sur le mur de gauche, derrière les hôtesses en tailleur bleu ciel, la beauté desquelles eût peut-être suffi comme alléchante affiche, s’étalait une photographie, si prédominante sur l’espace ripoliné, que le visiteur se sentait comme aimanté par elle.

    Le château se dressait là, couronne ducale sur la colline, avec au premier plan l’immobile déferlement des ceps, sources des vins dont se gorgent les futailles des caves, abritées sous les tours.

    Je m’arrêtai. Qu’était cela ? Hallucination ou réalité ? J’étais à jeun. Les « public-houses » étaient fermées. En digne hôte de la vieille Albion, même si peu flegmatique, je n’étais point pinté.

   Extrait de Pot-pourri tourangeau, en vente sur ce blog.

 

 

11/11/2013

Le château en voyage 1

Le château en voyage… 1

 

     Après deux ans d’éloignement, c’est sur les bords de la Tamise que je te retrouvai, château de Luynes. Comment ce nom, aux résonances provençales, pouvait-il  s’accommoder des proverbiales brumes londoniennes ?

    Nous vivions alors des années giscardiennes. Les britanniques furent séduits par la courtoisie aristocratique de ce Président à particule, à l’égard de sa Gracieuse Majesté. Le « Chunell » n’était encore qu’un projet souterrain, dont s’effarouchaient nos voisins, si entichés de leur insularité. De Tours à Londres, le voyage par train et « ferry-boat » ne durait pas moins de douze heures.

   M’étant baguenaudé dans les rues commerçantes, sans avoir l’intention d’acheter le moindre brimborion, j’étais entré chez un concessionnaire de la marque Jaguar, afin d’y demander mon chemin. Devant ma naïve admiration des prestigieuses automobiles, le vendeur s’était excusé de ne pouvoir m’en prêter une !

 

Extrait de Pot-pourri tourangeau, en vente sur ce blog.

 

 

10/11/2013

La conférence 19

 La conférence (19)

 

 

   Question subsidiaire : si la deuxième ou troisième hypothèse s’avère exacte, qui donnera le sein au nourrisson poilu ?

    Le noble enculé se reculotte, et ramène sur ses cuisses étiques les jolis plis de la belle fustanelle. Il peut reprendre non seulement ses esprits, mais aussi sa péroraison, laquelle peut-être sera funèbre, adressée aux Revenants.

Nouvelle extraite de Au creux du Styx, en vente sur ce blog.

 

 

09:23 Publié dans Nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0)