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18/11/2013

Billet de mauvais humeur

Billet de mauvaise humeur

 

   Dans la noble et vertueuse République Pétaudière, le Président Couilles Molles a succédé à Bitte Dure.

    Cette nuance génitale mise à part, le pandémonium persiste, comme par devant.

   Nos politiciens déploient des trésors de talents, lorsqu’il s’agit de la polémique, l’invective, la diatribe et l’anathème ; beaucoup moins, lorsqu’il faudrait sortir le pays de l’ornière.

    La charrette s’enlise dans la boue ; ils ont pris leurs précautions : ils portent des cuissardes. Nous sommes chaussés de sandales…

    Et ils ont le toupet de s’étonner du fait que les sondages les déprécient toujours plus !

 

 

 

 

09:05 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

17/11/2013

Le château en voyage 7

Le château en voyage… 7

 

    D’arbre en arbre, de village en village, le crépuscule gagne du terrain. Presque horizontaux, les rayons étalent, sur les pierres grises, d’impalpables feuilles d’or.  Luynes entier devient diadème.

    Au milieu des vignes, je me suis assis. Par touches de bleu qui va s’obscurcissant, la nuit s’installe.  L’artiste qui régit le spectacle ne néglige aucune des nuances possibles.

    Luynes étincelle. Il se transforme en vieil or. L’alchimie n’avait pas trouvé le secret de la pierre philosophale, mais le crépuscule, nommé du beau nom de « twilight » dans la langue de Milton, poète aveugle empli de visions, sait muer la pierre en précieuse matière.

   

 Extrait de Pot-pourri tourangeau, en vente sur ce blog.

 

 

   

16/11/2013

le château en voyage 6

Le château en voyage… 6

 

 

   Le vent souffle du Sud. Le sirocco dépose la moisson de sable. Aucun des quatre points cardinaux ne nous offre la consolation de nuages porteurs de pluie.

    Vient le soir. Nous avons dîné. C’est le moment que je choisis pour aller à ta rencontre, château de Luynes. A travers champs, à pied bien sûr.

    Puisque la ligne courbe est la plus poétique pour aller d’un lieu à un autre, je passe devant le manoir de Guesnes, grimpe le raidillon face aux deux tourelles  coiffées de poivrières, longe la demeure champêtre des Pivotières où l’atelier du peintre observe toujours la Vallée, descend vers la chapelle de la Chevalette, ou s’enchâsse la mystique statue, grimpe la côte de Châtigny, dont la muraille et les tours dominent la route, puis, par le coteau, filant vers l’Ouest, j’aperçois la cour arrière du château, revenu de Londres. Je dégringole le chemin du Prieuré, traverse le bourg, passe sous les belles halles et grimpe la colline, face au château.      

  

Extrait de Pot-pourri tourangeau, en vente sur ce blog.