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16/07/2014

Mon père disait 2

« Mon père disait… » (2)

 

   Dans Peerdenstraat (la rue où nous logerons) un homme nous aborde en flamand ; nos mines interloquées l’amènent à supputer que notre compréhension de cette langue est imparfaite.

    Le voilà qui jacte français ! A la bonne heure ! Il se dit bruxellois. L’accent ne nous permet pas de douter de l’affirmation. Très serviable, il s’offre à nous guider dans la ville, mais sans préciser s’il s’attend à recevoir une rémunération. Nous le remercions poliment, mais ne donnerons pas suite à la proposition.

    L’homme habite l’une des maisons proches de la nôtre, sur le trottoir d’en face. Il nous donne le plus utile des renseignements : où garer la voiture, à cinq cents mètres de là, dans un parking souterrain.

 

    Nous ne saurons jamais si le voisin était ou non apte à guider les touristes dans Bruges, ou s’il s’agissait seulement de l’un de ces bavards qui ne cherchent qu’à se distinguer par n’importe quel moyen. 

15/07/2014

Mon père disait (1)

« Mon père disait… » (1)

 Mercredi 3 août 2011

   (…) Le propriétaire du studio, que nous allons louer à Bruges, avait affirmé que le trajet ne durerait pas plus d’une heure et quart… Oui, à condition que l’autoroute ne soit pas parsemée de travaux, comme le champ de batailles l’est de mines. Partis de Douai vers les quatorze heures, nous ne parvenons au but qu’à dix-sept heures !

 

    Ouf ! Même Flamands, les Belges savent parler le français. Mon néerlandais est pour le moins rudimentaire. A ma demande, Nicole ne m’a fourni que les phrases de survie, du genre :

    - Désolé, mais je ne parle pas le néerlandais. Parlez-vous anglais, français, espagnol  ou allemand ?

    Je leur donne le choix, tout de même !

    Nos propriétaires étaient absents, mais nous avaient donné les recommandations, grâce auxquelles nous allions trouver les clefs, dans le hall de leur maison.

 

 

(1)  Titre d’une chanson de Jacques Brel, à la gloire de Bruges. 

14/07/2014

A bas les normalisateurs !

A bas les normalisateurs !

 

   Une compagnie aérienne refuse d’embarquer des personnes en fauteuil roulant, au prétexte qu’elles voyagent sans accompagnateur ; Euro Disney se permet de faire attendre une heure et demi des handicapés mentaux,  alors que la loi nous donne à tous, quel que soit notre handicap, la priorité absolue dans les files d’attente.  Honte à la puissance trois mille sur les normalisateurs, ceux que le spectacle de nos difficultés offense !

    Personnellemet, je n’utilise ma carte d’invalidité que dans certains cas : musées nationaux, Hôtel des Impôts, Préfecture, mais partout nous devons défendre nos droits, inaliénables, contre les fabricants de moules pour une humanité formatée, lisse, homogène, en un seul mot : déshumanisée.    

 

 

 

10:14 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)