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08/01/2013

Témoignage (5)

 

Témoignage (5)

 

    Ensuite, comme Élisabeth et moi nous trompions d’escalier pour sortir, il nous rappela à l’ordre, sans le moindre ménagement. Derrière lui, nous dirent Chantal et Francine, un autre vendeur a souri d’un air entendu, comme si l’attitude de son collègue ne le surprenait pas. Je présume que ce charmant personnage est coutumier de la chose.

     Pour clôturer la visite, il provoqua une altercation. parce qu’il m’entendit parler avec une dame, qui attendait la projection suivante. Je lui disais : « Aucune critique négative à propos des vins, mais… ».

   

 

07/01/2013

Témoigange (4)

 

Témoignage (4)

 

   Lors de la dégustation, il voulut forcer la main aux acheteurs potentiels. Il insinua, toujours sur un ton dédaigneux, que nous étions de parfaits crétins, puisque nous refusions ses offres mirobolantes. Il usa même d’intimidation, à l’égard de Francine, personne impressionnable, afin qu’elle commandât six bouteilles au lieu de trois. Lorsqu’il vit qu’Élisabeth soufflait à notre amie qu’elle n’avait aucune obligation, il fit une remarque désagréable, à propos des gens qui influencent les autres, alors que son propre comportement fut, de bout en bout, celui de la brutalité psychologique.

     Sans le moindre tact, il insista grossièrement pour que les femmes boivent jusqu’à la dernière goutte du vin, qu’il avait servi, sous prétexte que ce liquoreux était un cadeau royal. Pas une fois, il ne nous demanda ce que nous désirions déguster. Or, j’ai assez pratiqué la dégustation, pour savoir que cette question est la première politesse du producteur.

06/01/2013

Témoignage (3)

 

Témoignage (3)

 

   Le reste de la visite va suivre la même pente, celle de la morgue et de l’arrogance qui, plus d’une fois, va friser l’injure. Jamais de ma vie je n’avais vu pareil ostrogoth, pareil sagouin, chargé « de l’accueil ».  

    Il avait, de plus, une façon d’utiliser nos paroles contre nous, de les tourner en dérision et de traiter l’humanité avec la condescendance d’un vieux coq, à la crête qui fléchit.

    Il ne cacha pas non plus son mépris pour les viticulteurs non affiliés à la coopérative, jetant le discrédit sur toute une partie de la profession. Afin de décrire le refus d’adhésion des concurrents, il déclara que le Cellier les « avait éliminés ».