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01/01/2013

Mon vieux serviteur (1)

Mon vieux serviteur (1)

     Au concert du 17 novembre 2012, j’allai sans ôter ma livrée d’écrivain. L’hiver, j’aime porter un cardigan, déformé par l’usage, distendu, lâche comme une robe de chambre. De plus, il est « miteux », je veux dire troué à plus d’un endroit, chose que j’avais oubliée, ou que je n’avais pas voulu voir.

 

    Deux jours plus tard, j’examinai le gilet à contre-jour et j’y vis, hélas, les ravages du Temps ! Pourquoi ce Roi de la destruction aurait-il épargné mon habit, alors qu’il m’a déjà tant abîmé ?

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31/12/2012

De derrières au concert (2)

Des derrières au concert (2)

      Le voisin ajoute une remarque inattendue :

 

    « Ce qui est dommage, en France, c’est que les gens vous montrent leur derrière, quand ils vous obligent à vous lever. Au Danemark, c’est une insulte. Il faut faire face aux gens.»

    Usage civilisé, très civilisé, n’est-ce pas ? Désormais, j’appliquerai la leçon de ce mélomane et je n’exhiberai plus mon fessier, lorsque j’obligerai les gens à se lever. Je mourrai un peu moins barbare.

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30/12/2012

Des derrières au concert (1)

Des derrières au concert (1)

     Au concert, le samedi 17 novembre 2012. Pourquoi diable ai-je l’envie, depuis un an je crois, de noter la date à laquelle j’ai rajouté une réflexion, à ce carnet virtuel ?

 

    Quelques minutes avant la fin de l’entracte, nous nous sommes rassis. Arrive mon voisin de gauche, pour lequel je n’ai pas à me lever ; puis, une demi-douzaine de personnes, dont trois au moins dotées de monumentales parties charnues, qui doivent passer devant nous.

    Litanie des « Pardon » et des « Excusez-moi », suivie des « Mais je vous en prie », puisque nous sommes entre gens polis. La manœuvre achevée, je lance l’une de mes boutades, de façon à être entendu d’Élisabeth et de mon voisin :

   « Il faudrait que nous percevions un droit de passage, pour chacune des personnes qui nous dérangent. Cela nous aiderait à arrondir les fins de mois. »