Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/07/2015

Crachats sur la gueule des racistes

Crachats sur la gueule des racistes

 

   Par nature, les étrangers sont dangereux, la chose est bien connue. Aux États-Unis d’Amérique, même s’ils ont la nationalité américaine depuis un siècle et demi, les Noirs sont restés des « bougnouls », aux yeux de quelques attardés politiques.

   C’est pourquoi il semble sain et légitime, pour son anniversaire, d’offir à une jeune blanc-bec, un béjaune à la tête fêlée... une arme à feu ! Sage précaution, pour se défendre contre les « vilains Négros à gueules de singes », pas vrai ?

   Et, comme la meilleure défense est l’attaque, le jouvenceau boutonneux va décharger son joyeux joujou dans une église fréquentée par des « mal lavés, mal blanchis ». Il en tue neuf.

   Oh, une bagatelle, une plaisanterie ! Lorsque l’on est citoyen sudiste, averti des choses de la vie, on trouve cela normal, louable même ! Plus vous tuez de ces « animaux », et plus ils vous respectent, pas vrai ?

   « Nous, les laiteux, nous sommes supérieurement supérieurs ! D’ailleurs, le génial Adolf l’a dit, l’a prouvé ! Allez chercher une plus haute référence ! Nous appartenons à la race des maîtres, qu’on se le dise ! Cela nous donne le droit de zigouiller autant de sales nègres qu’il nous plaît ! Gare à toi, Obama ! »  

    Comme disent les braves gens : « On n’arrête pas le progrès. »

16:04 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

13/06/2015

GRAMSCI

 

Une citation de Grmasci, à méditer

 

    « Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit. On finit par croire sérieusement que d’une année à l’autre existe une solution de continuité et que commence une nouvelle histoire, on fait des résolutions et l’on regrette ses erreurs etc. etc. C’est un travers des dates en général. On dit que la chronologie est l’ossature de l’Histoire; on peut l’admettre. Mais il faut admettre aussi qu’il y a quatre ou cinq dates fondamentales que toute personne bien élevée conserve fichée dans un coin de son cerveau et qui ont joué de vilains tours à l’Histoire. Elles aussi sont des nouvel an. Le nouvel an de l’Histoire romaine, ou du Moyen Âge, ou de l’Époque moderne. Et elles sont devenues tellement envahissantes et fossilisantes que nous nous surprenons nous-mêmes à penser quelquefois que la vie en Italie a commencé en 752, et que 1490 ou 1492 sont comme des montagnes que l’humanité a franchies d’un seul coup en se retrouvant dans un nouveau monde, en entrant dans une nouvelle vie. Ainsi la  date devient un obstacle, un parapet qui empêche de voir que l’histoire continue de se dérouler avec la même ligne fondamentale et inchangée, sans arrêts brusques, comme lorsque au cinéma la pellicule se déchire et laisse place à un intervalle de lumière éblouissante. Voilà pourquoi je déteste le nouvel an. Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l’animalité pour en retirer une vigueur nouvelle. Pas de ronds-de-cuir spirituels. Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands-parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation. Tout cela est écœurant. »

 

(Antonio Gramsci, 1er janvier 1916 sur l’Avanti!, édition de Turin, rubrique « Sotto la Mole ») Traduit par Olivier Favier.

10:10 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

24/05/2015

Ulysse 34

Ulysse, l’œuvre multidimensionnelle (34)

(Conférence, donnée au LAC, le 12 avril 2014)

 

 Bibliographie

 

Œuvres de Joyce

 

Occasional, political and critical writings, chez Oxford University Press.  Introduction et notes de Kevin Barry, 348 pages, paru en 2000.

 

Poems and exile, chez Penguin Books, 384 pages, paru en 1992. Introduction et notes de J.C.C. Mays.

 

Dubliners, ou Gens de Dublin, chez Penguin Popular Classics, 256 pages, paru en 1996.

 

A portrait of the artist as a young man, ou Portrait de l’artiste jeune homme, chez Oxford’s Wolrd’s Classics, 289 pages, paru en 2008. Introduction et notes de Jeri Johnson.

 

Ulysse, chez Penguin Twentieth-century Classics, 650 pages, édité en 1986. Préface de Richard Ellmann.

 

Ulysse, chez Oxford University Press, 980 pages, paru en 2007. Préface et notes de Jeri Johnson.

 

Ulysse, version française, traduction d’Auguste Morel, deux volumes, 1.042 pages, paru chez Gallimard, en 1982.  

 

Biographies et ouvrages critiques

 

Joyce, de Jean Paris, collection « Ecrivains de toujours », au Seuil, 191 pages, paru en 1988.

Joyce, Magazine littéraire, numéro 161, mai 1980. Pages 8 à 45.

 

James Joyce et la création d’Ulysse, de Frank Budgen, chez Denoël, 335 pages, paru en 2004. Traduction de l’anglais, par Edith Fournier.

 

James Joyce, de Andrew Gibson, 190 pages, paru en 2006, chez Reaktion Books, collection Critical Lives. Introduction de Declan Kiberd.

 

Dubliners, analyse de John Brannigan, 100 pages, paru chez York Notes Advanced, paru en 1998.

 

A portrait of the artist as a young man, analyse de Harry Blamires, 80 pages, paru chez York Notes Advanced en 1884.

 

Joyce and Shakespeare, a study in the meaning of Ulysses, de William M. Shutte, 197 pages, paru chez Archon Books, en 1957.

 

Homère et la Grèce

 

L’Odyssée, Homère, 508 pages, préface de Jean Bérard, au Livre de Poche, en 1960.

 

La Méditerranée d’Ulysse, magazine Géo, numéro hors série, paru en 2004/ 135 pages.

 

Guide mythologique de la Grèce et Rome, de Georges Hacquard, 278 pages, paru chez Hachette, collection Faire le point, en 1976.

 

L’univers, les dieux, les hommes, de Jean-Pierre Vernant, 323 pages, paru chez Grand Caractère en 2000.

 

Jean-Pierre Vernant, Mythe et pensée ches les Grecs, François Maspéro, 196( puis 1971. Deux volumes, 376 pages. .

 

Shakespeare

 

Hamlet, traduction de François-Victor Hugo, revue par Sylvie Herbinet, 223 pages, paru chez Hachette, les Classiques, en 1994.

 

The complete works of Wiiliam Shakespeare, 1.099 pages, don’t Hamlet, page 846 à 882, paru en 1974.

 

William Shakespeare, Oeuvres completes, édition bilingue, collection Bouqins, chez Robert Laffont

  

William Shakespeare, Œuvres complètes bilingues, parues chez Bouquin

 

Shakespeare’s lfie and times, de Roland Mushat Frye, paru chez Faber and Faber, 1967

 

Histoire et culture de l’Irlande

 

L’Irlande, de Jennifer Heurley, 125 pages, aux Presses Universitaires de France, collection Que sais-je, paru en 2003.

 

Famine, de Liam O’Flaherty, roman, 448 pages, paru chez Woflhound Press, en 2000.

 

Contes et légendes d’Irlande, traduction du gaélique et préface de Georges Dottin, 237 pages, paru chez Terre de Brume, en 2011.