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28/04/2015

Coup de gueule poli

Coup de gueule poli 

 

Dimanche 5 avril 2015

  

Le Sieur de Sainte-Cythia, depuis la croisée de sa chaumière seigneuriale et ligérienne, jouit d’une vue d’aigle, sur la passerelle au nom glorieux et impérial. Quoi de plus louable, puisque le manoir appartint à cette armée, dotée d’oiseaux de tonnerre et de feu ?

Le susdit ci-devant, le si cher élu de nos urnes locales, gentilhomme paré d’un auguste prénom, noblement réputé pour son dynamisme immobilier, depuis quelques jours doit être un peu moins brillant qu’à l’accoutumée.

Hélas, mille fois hélas ! Ingratitude de l’époque, à l’opinion trop souvent dictée par la vindicte populacière ! Il va falloir qu’il explique comment, par quel tour de passe-passe ou de magie, la campagne de propagande du très subtil, du sublime guide et génie de l’Union pour un Magouillage Princier, j’ai nommé Nikolaï Zigomar, seigneur magyar de très antique souche aristocratique, a fini par coûter deux à trois fois plus de louis d’or que prévu.

Difficile de prétendre, lorsque vous disposiez de l’escarcelle, que vous ne vous rendiez pas compte de bizarreries, de la munificence et du déploiement de luxe, du faste pseudo gaullien : montagnes de foie gras, avalanches de caviar, fleuves de champagne, etc. Ce Monsieur, fils de figaro, aura probablement tôt appris à tondre les citoyens, contribuables à merci… 

Cette « affaire », mot pudique pour éviter de dire «  escroquerie » n’est qu’une parmi tant d’autres, la liste infinie des « indélicatesses », autre litote, dont nos hommes politiques ont le divin secret. Ils voudraient que nous les respections, alors qu’eux-mêmes ne respectent pas l’esprit de la démocratie, en bafouant les lois, pour la seule satisfaction de leur égo et l’infini accroissement de leur patrimoine, même si cela doit se réaliser au détriment des deniers publics.

 

                                                         Riwal von Tapfesherz, notre correspondant local à Sainte-Cythia 

09:15 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

14/07/2014

A bas les normalisateurs !

A bas les normalisateurs !

 

   Une compagnie aérienne refuse d’embarquer des personnes en fauteuil roulant, au prétexte qu’elles voyagent sans accompagnateur ; Euro Disney se permet de faire attendre une heure et demi des handicapés mentaux,  alors que la loi nous donne à tous, quel que soit notre handicap, la priorité absolue dans les files d’attente.  Honte à la puissance trois mille sur les normalisateurs, ceux que le spectacle de nos difficultés offense !

    Personnellemet, je n’utilise ma carte d’invalidité que dans certains cas : musées nationaux, Hôtel des Impôts, Préfecture, mais partout nous devons défendre nos droits, inaliénables, contre les fabricants de moules pour une humanité formatée, lisse, homogène, en un seul mot : déshumanisée.    

 

 

 

10:14 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

29/06/2014

La grammaire du ministre...

Veuillez bien réviser votre grammaire !

   

   Phrase du Secrétaire d’état aux transports, Frédéric Cuvillier, le lundi 16 juin, sur l’antenne de France Inter, vers les huit heures et demi :

    « La SNCF a mis en place un service d’urgence, pour permettre aux lycéens qu’ils puissent participer aux épreuves du Bac… »

   Quel nom  porte l’abominable erreur grammaticale, commise par Monsieur le Ministre     ? Un solécisme. Présumons qu’il devra compulser le dictionnaire, pour découvrir la signification de ce mot.  

    Même pour les oreilles un peu endormies du retraité que je suis, à l’heure du petit-déjeuner, cela suffirait presque à vous faire avaler la tartine de travers.

    Même pour les oreilles un peu endormies du retraité que je suis, à l’heure du petit-déjeuner, cela suffirait presque à vous faire avaler la bouchée de pain de travers. Aussi vais-je me permettre de rappeler à ce cuistre qu’il existe de bons manuels de grammaire et qu’il n’est pas honteux de les utiliser.

   Je crois que Monsieur le Secrétaire d’état ferait bien de repasser l’épreuve de français du baccalauréat, ou plutôt celle du Brevet des Collèges, difficulté suffisante pour ses capacités linguistiques.

    Dommage, pour un homme qui s’occupe de la SCNF, de faire dérailler la langue qu’il devrait parler de manière irréprochable. Quant à son bac, il ne lui permettrait pas de traverser le moindre chenal,  car s’il a des voies, ce sont des voies d’eau. Naufrage et noyade assurés, à cause d’avaries langagières, causées par la crasse ignorance des écueils grammaticaux.

   

12:53 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)