De l'écriture (4)

Extrait de « De l’écriture, hors les compromissions »

  

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   Reconnaissons à Jean-Paul Sartre le mérite et le courage d’être devenu un ferme opposant au fascisme, de s’être « engagé » en politique après la fuite des nazis ! Et à Louis Aragon, d’avoir été fidèle à la monstruosité historique nommée « communisme ».

     Ultérieurement, cette obstination à soutenir la véracité de l’erreur et la complicité dans l’aveuglement volontaire les ont rapprochés idéologiquement.

    Ces deux exemples prouvent, s’il en était besoin, que la bêtise et l’étroitesse d’esprit peuvent coexister avec les plus fines intelligences, la culture la plus approfondie, la sensibilité la plus affirmée.

    Toute forme d’idolâtrie doit nous demeurer suspecte. En littérature, sachons pratiquer l’irrespect sélectif.

 

De l'écriture (3)

Extrait de « De l’écriture, hors les compromissions »

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    A propos du minimalisme de cet auteur, ils s’extasient. Quelle beauté, à nulle autre pareille, que l’absence de style !

    Loueraient-ils avec le même enthousiasme la platitude de la plaine beauceronne ?

 

 

 

 

De l'écriture (2)

Extrait de « De l’écriture, hors les compromissions »

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    De leur incapacité à narrer, ils conclurent à l’impossibilité d’écrire des romans ! Imaginez, par exemple,  que les paralytiques se mettent à nier l’existence de la marche ou les aveugles celle du monde visible… 

    Ils nommèrent « ça » le Nouveau Roman. A force d’en découdre avec la tradition, certes ils réussirent dans le genre décousu.