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21/10/2012

De l'écriture (1°

Extrait de « De l’écriture, hors les compromissions »

 

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    Jacques Prévert : un prosateur qui aurait pu être assez tolérable, s’il n’avait eu le toupet de se vouloir faire passer pour poète.

    Accessoirement : anarchiste de salon, qui, faisant commerce de la révolte, gagna des millions. Au total, une fort belle réussite dans le style que je nommerai « escroquerie intellectuelle ». 

   

 

 

10:28 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

30/09/2012

Ces informations qui ne nous disent rien

 Ces informations qui ne nous disent rien…

(Extrait de Manuel du misanthrope, dans Ecritures en miroirs)

 

   Ce que l’on appelle abusivement les « nouvelles » ou « informations » (que la paresse moderne contracte sous la forme « infos », puisque prononcer les mots jusqu’à leur dernière syllabe est devenu un effort très au-dessus de nos capacités linguistiques) se réduit le plus souvent à un ressassement des mêmes vieux malheurs : l’entêtement dans les aberrations fanatiques, qu’elles soient politiques ou religieuses, la collection des accidents et catastrophes avec leurs moissons de cadavres défigurés, sanguinolents, démembrés, déchiquetés, la pourriture de la politique, vouée à la compromission, au mensonge, au népotisme et à la corruption, donc au total subordonnée à l’ambition personnelle, enfin ces poisons et infirmités dont la liste serait si longue qu’elle écœurerait même le lecteur le plus endurci.

    Tout cela est ennuyeux, horriblement ennuyeux. En fait, il suffirait de s’informer une fois par an, pour  « se tenir au courant » de cette farce indigeste, à tort nommée « l’actualité ». Par exemple, le conflit entre Israël et les Palestiniens, qui s’éternise tant que la situation paraît inextricable.

    Cela ne signifie pas que les situations n’évoluent pas du tout, mais d’une façon générale, quels que soient les gouvernements et les régimes, la même misère se perpétue de génération en génération. La seule foi vraiment éternelle, c’est celle de la rapacité. Ses adeptes pratiquent la rapine avec tant de zèle que le malheur a encore de beaux siècles devant lui.

 

 

09:48 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

21/09/2012

Pour une vocation océanique (Fin)

Nouvelle annonce : correctif !

 

    Erreur de dates, dans les annonces des jours précédents : le samedi 22  et le dimanche 23  septembre (et non les 15 et 16) aura lieu, à Sens, département de l’Yonne (89), un colloque sur La littérature prolétarienne, aux 19e et 20e siècles.

    Je donnerai une causerie le dimanche matin, de onze heures trente à midi, intitulée «  Bernard Clavel, chantre des classes laborieuses ». Occasion, pour les lectrices et lecteurs de ce blog de rencontrer l’auteur, surtout s’ils habitent dans la région de Sens.

    Yann Le Puits

« O que ma quille éclate ! O que j’aille à la mer ! » Arthur Rimbaud « Le bateau ivre » 

 

Pour une vocation océanique

 3O La laideur profite de l’anesthésie de l’intelligence pour s’incruster davantage. Avec béatitude, nous baisons le cul puant de Madame La Laideur.

 

 

31 Raison de plus pour s’élever jusqu’à la Source, s’abandonner au cours du Fleuve, se noyer avec bonheur dans l’Estuaire.

 

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