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03/02/2014

ANDLOUSIE 31

Andalousie, mon amour 31

 (Récit de voyage)

 

  Premier objectif : trouver une pharmacie, acheter la crème et les pansements qui vont la soulager.

    La boutique sux boiseries vernies est très exiguë. Derrière les vitrines, qui s’élèvent jusqu’au plafond, s’empilent remèdes et potions. Nous voici revenus à l’époque de l’apothicaire.

    La patiente se fait conseiller, un peu seule, usant pour cela d’une langue hybride, mélange d’Espagnol, de Français et d’Anglais, accompagné de gestes. Elle me demande parfois mon aide, puis décide d’acheter deux articles différents.

    L’index et le majeur de sa main droite dressés comme pour le V de la victoire, le pharmacien me demande :

    «  Los dos ? »

  

02/02/2014

ANDALOUSIE 30

Andalousie, mon amour 30

 (Récit de voyage)

 

   Je m’apprêtais à leur « donner la pièce », mais Elisabeth me souffla qu’ils vendaient un disque, au prix de sept Euros. Aussi n’hésitai-je pas à l’acheter, afin de garder une image musicale de ce moment.

    Nous finissons par nous détacher de la vue, non à cause d’une éventuelle lassitude, mais parce qu’il nous faut regagner le centre de la ville. Comme à notre habitude, nous allons quelque peu tournicoter, nous égarer de ci, de là.

   Élisabeth aimerait pourtant que nous arrivions plus vite au but, parce que ses pieds la font souffrir. Elle porte un pantacourt et des sandales. La peau nue ne supporte pas bien le cuir. Elle s’écorche, les ampoules se forment puis éclatent.

 

    

01/02/2014

ANDALOUSIE 29

Andalousie, mon amour 29

 

 (Récit de voyage)

 

 Une voix un peu rauque accompagne la plainte romantique de la guitare. Mots simples, souvent répétés, adressés à une femme inaccessible.

    Je ne prétends pas être connaisseur de « cante jondo », ce chant profond qui jaillit des entrailles andalouses, cette voix qu’anime le « duende », génie particulier à la région. N’est pas possédé du « duende » qui le veut. Nulle école ne vous enseignera la méthode pour l’acquérir, car il  n’existe pas de méthode. Je présume que seul l’Andalou de pure souche sait le distinguer, au milieu de contrefaçons, celles-ci agréables pour le touriste non averti.

    J’ai parlé avec les deux musiciens. Cousins, ils sont natifs de l’Albaicin et y passèrent leur enfance.

   

 

   Je m’apprêtais à leur