11/02/2014
Andalousie 39
Andalousie, mon amour 39
(Récit de voyage)
Et plus passent les années, plus j’aime voir s’attarder le soleil, par les crépuscules estivaux, lorsque la lumière ne se résigne pas à céder l’empire du ciel à la nuit conquérante. Au fond, que voudrais-je ? Ne plus voir que des soirées comme celle-ci, une gloire sereine où l’or s’amenuise et pâlit toujours, où le bleu ne s’assombrit que par infimes degrés, en réitérant cette prière intérieure, adressée non pas à un dieu avec ou sans majuscule, mais à la totalité de l’univers : que cela dure, encore et encore et si, à l’heure de m’éteindre, quelques ondes ultimes de ma conscience s’échappaient vers l’extérieur, qu’elles aillent se fondre aux couleurs d’un coucher de soleil andalou, que je me perde au cœur du plus bel éblouissement, sur la plus haute cime.
Et, s’il existe une forme d’éternité, qu’elle ne soit pas autre chose : un crépuscule d’infinie beauté.
Lien à consulter :
http://www.ville-saint-avertin.fr/index.php?RDCT=543daaa4...
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10/02/2014
ANDALOUSIE 38
Andalousie, mon amour 38
(Récit de voyage)
Triviale réalité : le téléviseur ne fonctionne pas, ou nous ne savons pas le faire fonctionner. Élisabeth laisse un message, sur le répondeur du téléphone portable de la propriétaire. Nous saurons nous passer de la boîte à sottises.
Dîner sur la terrasse, avec au menu : jambon de montagne et fromage andalou, accompagnés d’une salade de tomates, achetés à l’épicerie située à cinquante mètres, de l’autre côté de la rue. Pure simplicité, mais régal assuré.
L’épicier vend le kilogramme de fraises au prix que nous payons les deux cents cinquante grammes, au pays natal.
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09/02/2014
ANDALOUSIE 37
Andalousie, mon amour 37
(Récit de voyage)
Les boutiques exposent leurs produits sur le pas de la porte ; certains marchands les présentent à des éventaires, le long de la rue, sans même la protection d’une bâche visible, mais nous supposons que l’éventualité de la pluie est prévue.
Foule de senteurs, qui s’allient, se joignent les unes aux autres, afin de nous offrir cette odeur unique, celle de Grenade, enivrante et subtile, douce et puissante, l’une de ces marques à chérir, au même titre que la lointaine et sauvage féerie de la Sierra Nevada, cadre d’une autre féerie, proche et si hautement civilisée, celle d’une ville située au confluent de deux civilisations.
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