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22/01/2014

ANDALOUSIE 19

 Andalousie, mon amour 19

 (Récit de voyage)

 

   L’automobile remisée, les bagages vidés, le linge et les habits rangés, nous partons à la recherche de la plus proche superette.

    Au passage, Élisabeth me désigne le couvent, qui se trouve juste en face de notre immeuble ; puis, je lui fais remarquer l’école supérieure de commerce international, située dans un vieil et bel immeuble. Les orangers conspirent, agréablement, pour embaumer la cour de la senteur jaune et blanche, sucrée avec une fine pointe d’acidité, dégagée par les fleurs et les fruits.

  Ce parfum méditerranéen, ce cantique olfactif, je vais le respirer avec volupté, au long de ces quatre jours trop courts, ce séjour que mon désir de Grenade voudrait muer en une éternité. La ville andalouse n’est pas moins belle, attirante et séduisante que le souvenir que, plus de trois décennies durant, j’avais su préserver.

 

   

21/01/2014

ANDALOUSIE 18

  Andalousie, mon amour 18

 

 

 (Récit de voyage)

 

  La terrasse est munie d’une banne, laquelle nous protégera du soleil, lors du repas que chaque jour nous prendrons à l’extérieur, vers les quatorze heures, car vite nous allons nous adapter aux usages et horaires locaux.

    Afin de dérouler la banne, nous devons nous placer, l’un à droite, l’autre à gauche, lever les bras et la tirer vers nous, pour qu’elle glisse sur un cadre métallique.

   Au total, les imperfections de l’appartement ne nous gênent pas. L’esprit vacancier nous gouverne et, sans céder à la plus totale insouciance, nous n’accordons que peu d’importance à des choses qui, d’ordinaire, nous irriteraient ou même nous sembleraient insupportables.

   

 

  

 

 

20/01/2014

ANDALOUSIE 17

   Andalousie, mon amour 17

 

 (Récit de voyage)

 

   Afin de fermer les stores, il nous faut unir nos forces, l’un tirant sur le ruban dérouleur, l’autre sur le store. Ma foi, à défaut de portes verrouillées contre les malfaiteurs, les stores empêcheront  l’aube de nous réveiller.

   Le point culminant de nos surprises se situe à un niveau beaucoup plus prosaïque, pour ne rien vous cacher, anal, fécal, excrémentiel. Elisabeth a reçu la souriante consigne de ne pas jeter le papier hygiénique usagé dans la cuvette, mais dans une poubelle (fort  heureusement munie d’un couvercle) à cause de bouchages fréquents. Cette difficulté d’évacuation se présentera ailleurs. Nous ne parvenons pas à saisir le pourquoi de cette difficulté andalouse. Faudrait-il que nous leur envoyions nos plombiers polonais?

 

   Toutefois, ces menus  désagréments ne nous gâcheront pas le séjour, tant les aspects positifs domineront.