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19/01/2014

ANDALOUSIE 16

  Andalousie, mon amour 16

 

 (Récit de voyage)

 

   L’appartement est spacieux et coquet. Deux couples y séjourneraient sans se gêner. La terrasse offre les agréments d’une pièce d’extérieur, avec sa collection de plantes diverses, dont le petit palmier.

    L’état des lieux est bâclé. Les deux femmes ressortent, car Mme Ylinares doit montrer à Élisabeth où se trouve le garage, où nous laisserons la voiture le temps du séjour.

    Au retour de ma compagne, nous constatons que les deux porte-fenêtre ne peuvent plus se verrouiller. Au téléphone, la propriétaire affirme que nous n’avons pas à nous tracasser. L’appartement est situé au quatrième et dernier étage, nul ne viendra nous égorger au milieu de la nuit. Ouf ! Nous voici rassurés.

   

 

 

18/01/2014

ANDALOUSIE 15

   Andalousie, mon amour 15

 

 (Récit de voyage)

 

   L’appartement que nous avons réservé, à Grenade, se trouve dans une rue au très beau nom, Calle de La Paz ; or, la ville désignée sous ce nom est la deuxième capitale de la Bolivie. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’Espagnol, ajoutons que « la paz » signifie « la paix ». Comment rêver plus beau séjour que dans une rue ainsi baptisée ?

    Nous avons de l’avance et devons attendre la propriétaire, une vingtaine de minutes. Cette dame parle fort bien le Français. Sa mère enseignait notre langue.

    Elisabeth reste au volant de la voiture, tandis que j’arpente la rue, à la recherche d’impressions qui me rappelleraient le voyage de 1978. Cela viendra, peu à peu, et le bagage de souvenirs va s’enrichir, considérablement.

    Nous ne devrions pas garer l’automobile dans la ruelle. Quatre policiers discutent au carrefour, à cent mètres de là, mais n’exigeront pas de nous que nous dégagions la voie.

 

     

17/01/2014

ANDALOUSIE 14

 Andalousie, mon amour 14

 

 (Récit de voyage)

 

   Elle répond, malgré tout, avec bonne grâce à mes questions. Hélas, les gens passent, ne s’arrêtent pas ici, les touristes galopent vers les plages. Cela laisse entendre que la brave dame vivote.

    Derrière la station-service, les guichets fermés d’une agence de voyages maritimes, plus précisément la traversée de la Méditerranée, annoncent les horaires de départ et d’arrivée, à force d’affiches polyglottes, où l’Arabe a la place qui lui est due. L’idée même de bateau, à quelques dizaines de mètres de l’autoroute corsetée de champs d’oliviers, m’emplit d’une sensation d’étrangeté. Image joliment, éminemment surréaliste, celle d’un navire au milieu de ce décor si contrasté, où voisinent la moderne autoroute et l’antique olivier. Dali ne serait-il pas ravi ?