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10/06/2014

S"Albion à Cologne 9

D’Albion à Cologne 9

  

Au dos du dépliant, je lis qu’une grande partie de l’or que contient St-Peter est venue des Andes et que la pauvreté actuelle a, pour une part non négligeable, ses racines dans le colonialisme. Aider le Pérou, c’est donc lui rendre un peu de ce que l’Europe (principalement l’Espagne) lui a volé. Le point de vue me semble assez réaliste, mais cela n’ôte rien à la générosité des donateurs.

    Pour une autre visite, il nous restera la Bibliothèque, dont il est dit des merveilles dans le guide vert.

    La route s’élève toujours, et nous mène au lac Titisee, que je n’ai pas revu depuis 1963.

 

  

09/06/2014

D'Albion à Cologne 8

D’Albion à Cologne 8

  

Nous nous arrêtons d’abord à St Peter, où nous attire l’abbaye. Par malchance, elle n’est pas ouverte au public à l’heure où nous arrivons et nous nous contenterons de la visite de l’église, si blanche, si claire, où je prends l’un de ces prospectus grâce auxquels nous apprenons à mieux connaître la vie quotidienne.

    Dans celui-ci, je vois qu’il s’agit d’une paroisse péruvienne, appelée « San Pedro », donc l’homonyme de St-Peter. La paroisse allemande aide sa partenaire sud-américaine à réaliser différents projets sociaux, qui tendent évidemment tous vers l’amélioration de l’existence. Dans le dépliant, il est dit que l’église de San Pedro est d’un sicèle antérieure à celle de St-Peter, ce qui en situe la construction aux alentours de 1620.

 

    

08/06/2014

D'Albion à Cologne 7

D'Albion à Cologne 7

 

Nous nous sommes souvenus d’un musée des modèles réduits, à La Rochelle. La plus grande des salles était consacrée au chemin de fer. Des paysages divers y étaient reproduits, entre autres celui de la Forêt Noire. Déjà l’année dernière, je me projetais, par l’imaginaire et grâce au monde de miniatures, dans le paysage réel ; puis, roulant le long de ces routes nécessairement escarpées et sinueuses, le souvenir m’a représenté le musée de La Rochelle, où la marque allemande « Marklin » m’avait rappelé tant d’heures passées à jouer avec mon petit train électrique.

    Le train, amorce de tant de rêves ; objet magique, grâce auquel nous traversons les continents et rencontrons d’autres hommes. Le train nous promet l’ailleurs, la belle échappée vers d’autres horizons, que sans cesse de nouveaux rails repousseront. Voyager, ne serait-ce pas renoncer à un peu de soi-même, pour mieux se rebâtir, plus fort et durablement ?