19/06/2014
D'Albion à Cologne 18
D’Albion à Cologne 18
Pas à Triberg, en tout cas. Nous pourrions nous croire en pleine semaine. Partout, des centaines de touristes de toutes nationalités magasinent au coude à coude. A l’exception de Freiburg, ce sera l’endroit le plus populaire que nous verrons. Nous passons une heure au musée des traditions de la Forêt Noire, où la collection d’orgues de Barbarie retient plus spécialement notre attention. Il y a seize ans de cela, nous en avions vu, en pleine action, dans une rue de Rotterdam ; plus récemment, à Münster, il y a trois ans. Quelle gaieté communicative, dans cet instrument ! Quel souffle de vie cela irradie !
On ne peut s’arrêter à Triberg sans voir ses cascades. C’est ce que nous faisons, bien que légèrement étonnés de devoir payer un droit d’accès. Au fil de la promenade, il nous faudra reconnaître que les installations et leur entretien justifient la modique somme perçue : sentiers goudronnés, garde-fous, panneaux explicatifs sur la faune et la flore (écrits assez gros, même pour l’handicapé visuel) mais, au contraire de Todnau, cela grouille de touristes. Le site nous paraît moins sauvage, moins enchanteur, peut-être pour le seul motif que nous y voyons trop de gens comme nous, badauds en quête du phénomène naturel à l’état brut. Ceci étant dit, cette suite de cascades est fort belle et spectaculaire.
09:17 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2014
D'Albion à Cologne 17
D’Albion à Cologne 17
Nous avons repéré le salon de thé de la rue principale (« Die Konditorei »). La spécialité pâtissière de la région s’appelle, bien sûr, le « Schwarzwälder », la forêt noire. Une ardoise l’annonce à l’entrée de l’établissement. Nous hésitons quelque peu, face aux dimensions des parts individuelles ; nous craignons le verdict sévère de la balance, au retour en France. Puis, renonçant à toute prudence, avec délice et sans remords nous savourons chacun une part du célèbre gâteau, accompagné d’une tasse de thé. Gourmandise oblige agréablement.
Ayant pris des forces dignes d’un montagnard, nous repartons, avec pour objectif la ville de Triberg. Elisabeth s’inquiète à propos du très bas niveau d’essence ; nous sommes partis de Meinerzhagen avec le réservoir plein, mais depuis ce moment, nous avons parcouru plus de 5OO kilomètres. Trouverons-nous une station service ouverte un dimanche ? On nous a si souvent dit que tout ferme,
09:47 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2014
D'Albion à Cologne 16
D’Albion à Cologne 16
Visiter la Forêt Noire sans s’intéresser aux coucous serait dommage. Aussi, Furtwangen nous fournit le premier but de la journée. Quelle profusion d’horloges, pendules, montres et coucous de formes et couleurs si différentes ! Nous assistons au festival du temps qui passe et que l’on veut comptabiliser, comme pour le retenir, même si la vanité de la tentative n’est que trop connue. Nous sortons de là vaguement étourdis, mais un peu moins ignorants de cet artisanat.
Au centre de la ville, nous pique-niquons près d’un bassin destiné aux jeux aquatiques des « Kinder », de 8 à 14 ans. Rochers, petites chutes d’eau, cordes et passerelles, le cadre offre une aventure à la mesure des jeunes citadins.
09:33 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)