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19/12/2013

LLAMAZARES 1

Une entrevue avec Julio Llamazares, Magazine Qué leer. 

 

   Traduction assurée par Yann Le Puits, de l’interview de l’écrivain espagnol, Julio LLamazarres, dans le numéro 187 de mai 2013,  du magazine littéraire, Que leer, à l’occasion de la parution de son dernier roman, Les larmes de Saint Laurent.

   Cet écrivain du Léon a passé toute sa vie littéraire à baliser le territoire du temps et de la mémoire. Maintenant, alors que Seix Barral réédite La pluie jaune, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa parution, LLamazares insiste là-dessus, dans Les larmes de Saint Laurent (Alfaguara), roman où un père et un fils contemplent les étoiles filantes, tout comme le faisait le père dans sa propre enfance. Texte de BegoñaPiña,.

 

« Pour vivre le présent, pour écrire le passé. Et, à partir de là, se trouver aux prises avec la mémoire, avec le passage du temps, avec l’exil physique et émotionnel… Julio LLamazares réapparaît comme romancier, avec Les larmes de Saint Laurent, un livre étranger à la tristesse, mais d’une intense mélancolie, dans lequel un père emmène son fils voir les étoiles filantes que lui-même, petit, regardait avec son père. « 

    Dans ce roman, l’accent est mis davantage sur le thème du temps, parce que l’auteur, c’est-à-dire moi-même, est en train de vieillir, » dit l’écrivain, qui a atteint l’âge de 58 ans et cessé d’être le fils, il y a relativement peu de temps, pour devenir le père. 

  

Julio Llamazares à Madrid en 2013

Español

 

   Julio Llamazares lleva toda una vida literaria marcando el territorio del tiempo y la memoria. Ahora insiste en ello con su nueva novela, Las lágrimas de San Lorenzo, en la que un padre y un hijo contemplan en Ibiza la lluvia de estrellas, igual que hacía el primero en su propia infancia. 

    “Para vivir, el presente. Para escribir, el pasado”. Y de ahí, a vueltas con la memoria, con el paso del tiempo, con el exilio físico y emocional… Julio Llamazares reaparece como novelista con Las lágrimas de San Lorenzo, un libro ajeno a la tristeza, pero de intensa melancolía, en el que un padre lleva a su hijo a ver la lluvia de estrellas que él mismo veía con su propio padre de pequeño.

    “En esta novela el tema del tiempo está más acentuado porque el autor, que soy yo, se hace mayor”, dice el escritor, que ha cumplido 58 y que ha dejado hace relativamente poco de ser hijo para convertirse en padre.

 

Yann Le Puits, escritor

 

   Nació el 20 de octubre del año 1951 en Etampes, Francia.

    A los 25 años  ya había pasado ocho años en el extranjero, en la actualidad habla cuatro idiomas.

   En el año 1976 se instaló en la Touraine, en  el valle del Loira. 

  Ha escrito libros de poemas, libros de cuentos, obras de teatro y novelas.

   En el año 2000 publicó Reprise des vides,  un libro de cuentos editado por  Findakly. www.editionsfindakly.fr

    La Sociedad de los Poetas Franceses le concedió el premio Aloysius Bertrand, en 2011, por su libro Sous le regard des étoiles (Bajo la mirada de las estrellas).

   Fue Secretario de la asociación Signature Touraine o Autores y Editoriales de Touraine, del año 2011 al 2013.

   Colabora con las revistas : Florilège, Regards, Flammes Vives y Art et Poésie de Touraine.

    Ha escrito artículos y dado conferencias sobre las obras de Bernard Clavel, Jean Genet y Jean-Marie Laclavetine. También ha traducido al francés una entrevista de Julio Llamazares, publicada en el número 187 de mayo 2013  de la revista literaria, Que leer.

   En los cuentos y novelas de Yann Le Puits domina una atmósfera extraña. Este autor tiene un agudo sentido del humor y a menudo su estilo es poético.

    Para más informaciónes :http://yannlepuits.

 

 

 

 

18/12/2013

La pestilence déiste

La pestilence déiste

  

    « Le dieu judéo-chrétien est un divin charlatan, qui s’est créé lui-même, par l’entremise du Saint Esprit, puis s’est envoyé lui-même comme  intermédiaire entre lui-même et les autres et qui, méprisé et moqué par ses ennemis, fut cloué sur une croix, comme une chauve-souris sur la porte d’une grange ; fut enterré, ressuscita d’entre les morts, monta aux Cieux et, depuis mille huit cents ans est assis à sa propre droite, pour juger les vivants et les morts, quand les vivants auront cessé d’exister ».

  Traduit de l’allemand. Extrait de La pestilence déiste (1902) de Johan Most, anarchiste allemand (1846-1906). 

 

   Apres cette cinglante analyse, allez prendre les radotages imbéciles des prêtrailles de toutes robes au sérieux… Quant à la théologie : délire logorrhéique, imaginé pour occuper les cerveaux fumeux d’inutiles et de parasites. 

08:59 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

17/12/2013

Jean Genet 28

Jean Genet 28 (Fin)

 

    De plus, à mesure que Genet progresse dans l’élargissement thématique et décrit des situations toujours plus provocantes, il maîtrise aussi davantage la mise en scène et l’art dramatique en général. Surtout à partir des Nègres, il a multiplié les instructions scéniques et s’est arrangé pour que son théâtre demeure sa chasse gardée. Faut-il y voir la revanche du misérable voleur et vagabond, qui ne possédait rien que ses poux et l’abjection ?

    En guise de conclusion provisoire, je citerai, de Michel Corvin, cet extrait de l’article paru dans Genet, livre pour l’exposition de Tours, en 2006 :

     « Désormais Genet a tout compris du théâtre et il peut s’en détacher définitivement  comme de l’art du faire semblant qui construit un être de néant avec des images, elles bien réelles. Contradiction féconde dont les dénouements du Balcon, des Paravents et déjà des Nègres portent témoignage avec une grande vigueur. Finalement, telle est la réponse au « Pourquoi le théâtre ? ». Toute sa vie Genet a été hanté par la recherche d’une identité en creux, ontologiquement vide mais accédant à la plénitude de l’apparence par la beauté. Beauté du crime ou beauté d’un poème. » P. 138

 

    Oui, car Genet fut et restera d’abord poète :  même la plus « politique » de ses pièces, Les Paravents, résiste aux interprétations qui la réduirait au statut d’œuvre simplement partisane car, même lorsqu’il prend parti, Jean Genet ne cesse de considérer les hommes et leur agitation avec une tendre et cinglante ironie. Son scepticisme ne s’ensommeille pas. C’est là l’une des qualités indispensables à l’exercice du métier d’écrivain.     

 

 

Article paru en 2010, dans Art et Poésie de Touraine et Florilège.

09:04 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)