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03/07/2016

Shakespeare et Joyce

Une parution

 

   La dimension mondiale de William Shakespeare, actes du colloque de La Riche 2015, publication du Centre d'Études Supérieures de la Littérature, sous la direction du Dr ès Lettres Frédéric-Gaël Theuriau.

   Article de Yann Le Puits: Shakespeare dans Ulysse de Joyce ou l'homme de Stratford et ses faux doubles dublionois, pages 131 à 136.

   Éditions Nicole Vaillant, 18 euros. ISBN: 978-2-916986-53-1.

   Dépôt légal : juin 2016

   Merci d'avance. À bientôt. Jean-Luc

 

 

11:43 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

03/01/2016

A la mémoire d'une mauvaise année.....

A la mémoire d'une mauvaise année...

    Yann Le Puits n'est pas mort. La preuve, la voici ! 

   Je suis incorrigible. Peut-être à cause de (ou grâce à) l’éducation chrétienne que j’ai reçue, même si j’ai renvoyé Dieu à son inexistence, je reste fidèle à mon rêve de fraternité universelle.

    Il m’arrive parfois de passer une heure, dans un bar-tabac-P.M.U de quartier, à la parfaite simplicité. Propre, l’endroit est tenue par deux femmes et un homme. J’y vois venir les personnes les plus diverses, tant des points de vue de l’âge que du sexe, de la couleur de peau, de l’origine géogrpahique, désœuvrés ou non, etc. Et tout ces braves gens se côtoient, avec la plus belle tolérance. Ils ne le savent pas, mais ils ont réalisé l’idéal de ma vie.

   Souvent le chiffre treize est associé à des supersttions. Je suis tenté de dire : avec elles il s’acoquine. Porte-t-il bonheur ou malheur ? Ne croyant pas du tout en ces balivernes, je m’en fiche comme de ma premiere chemise.

   Ce vendredi 13 novembre 2015, ils étaient des milliers à sortir de chez eux, pour se distraire, s’amuser, boire un verre avec des amis, savourer des bons plats au restaurant, écouter un concert, assister à un match de football. Entre autres, au Bataclan, salle de spectacle parisienne. Mot charmant, que ce « bataclan ». Il s’en dégage comme un arôme de désordre gaulois, de joyeuse pagaille, où la fête bat son plein, à coups d’amicales claques dans le dos.

    Ils ne savaient pas, ces drilles, ces lurons et ces fêtards, que des psychopathes les avaient condamnés à mort, sans appel, sans meême qu’un avocat les ait défendus. Il n’y eut ni témoins, ni délibérations. Le verdict était posé, la peine énoncée, mais ils l’ignoraient.

    Ils n’avaient pour seul tort que d’aimer la vie, les joies quotidiennes, et que de vouloir vivre leurs amours et leurs amitiés.

    Ils sont morts, assassinés sous les balles d’une poignée de larves, transformées en machines à tuer, par d’autres plus malins qu’eux, bien à l’abri, là-bas, dans le soi-disant nouveau Califat. Dangereux guignols, entre les mains de marionnettistes mégalomanes et paranoïaques.

   Ces salauds se réclament, de manière éhontée, de la religion musulmane, mais leur véritable dieu s’appelle Thanatos, la Mort chez les Grecs.  

   Reste-t-il une once d’humanité, dans ces nouveaux SS, ces kamikases du 21e siècle et leurs sinistres commanditaires ? J’en doute fort.

17:14 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

Une bienheureuse tortionnaire

Une bienheureuse tortionnaire 

 

    Depuis 1957, imbibées d’eau bénite, de bonnes âme insistent, pour que la Reine Isabelle la Catholique soit canoisée, bien qu’elle ait institué l’Inquisition dite « Sainte » en Espagne. Il ne faudrait pas la juger, disent nos sophistes et casuistes, d’après nos critères actuels, en particulier le respect des droits de l’homme.

   Fort bien. Sauf que, à ma connaissance, Jésus Christ n’a jamais exigé que l’on torturât, massacrât et brûlât les fidèles de religions concurrentes. Un crime reste un crime, quels que soient les prétextes invoqués pour le commettre, avec la meilleure conscience d’un parfait salaud – ou d’une idéale salope.

    Question ? Pourquoi depuis 1957 ? Parce que, je présume, le régime franquiste voulait forger des justifications historiques à ses nombreux crimes. Isolée, dans une Europe occidentale revenue à la démocratie (à l’exception du Portugal) la dictature du Caudillo se cherchait des alliés dans le passé de l’Espagne. La très catholique Isabelle fut providentielle : centralisme castillan abusif, mépris des particularismes locaux, intégrisme religieux, incitation à la délation, antisémitisme, volonté d’anéantissemnt de la culture juive, tortures, procés truqués, du pain bénit pour le Benito hispanique.

   Si le Vatican se montre assez stupide pour canoniser Isabelle la Criminelle, je propose que l’on béatifie Adolf Hitler, qui glorieusement a suivi ses traces. L’Inquisition préfigura sinistrement la solution finale, « die Endlösung ». Le Führer n’eut pas à inventer : tous les ingrédients se trouvaient disponibles. Il ne fit que préparer le cocktail de poisons, pangermanisme, nationalisme exacerbé, antisémitisme pour faire bon poids. Quelle cible pratique, le Juif ! On le persécutait depuis des siècles, il suffisait de continuer.

 

   Tout cela me donne envie de vomir. 

17:11 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)