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06/09/2015

Djihadisme

Djihadisme 

   Lundi 29 juin 2015

  Deux témoignages, écoutés à la radio, ce matin, vers les sept heures et demie : celui du survivant de la tuerie de Charly Hedo, toujours hospitalisé ; une balle avait arraché sa mâchoire. Il a subi treize opérations. Il dit avoir presque enive de rire de la scène, tant cela lui semble irréel et grotesque, d’arriver cagoulé, pour exécuter des journalistes et des dessinateurs.

   Il a raison : les barbares peuvent tuer les corps, ils ne viendront jamais à bout de l’esprit de résistance qui, parmi d’autres voies, emprunte celle de la dérision.

  Le deuxième témoignage nous est venu d’Irak, d’un soldat chiite légèrement blessé, lors d’une exécution de masse, réalisée par des sumites irakiens, sous les ordres de chefs djihadistes syriens. Mille sept cents cadavres, un joli tableau de chasse pour nos bourreaux.

   Il a survécu, en se cachant, et il mangea des vers et des herbes. En tête, il n’a plus qu’une idée : venger ses camarades, partir à la reconquête de Mossoul, actuellement aux griffes des assassins coupeurs de têtes. Il pourrait s’exiler aux États-Unis, mais veut rester en Irak, car sa famille a besoin de lui. 

   Je suis sorti me promener, tôt ce matin, à cause de la chaleur annoncée. Le Parc de la Tour était désert, hormis une poignée d’employés municipaux, venus installer le matériel d’un spectacle de marionnettes. Seul au milieu de la verdure, j’aurais pu croire le monde en paix. Aux antipodes, des brutes imbéciles continuent de massacrer des dizaines et des centaines de personnes de toutes nationalités, au nom d’une idéologie de la folie. Non, je ne peux pas oublier cela, même dans le confort qui est le nôtre.

15:11 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

07/08/2015

Le sionisme contre l'humanité

  

le sionisme contre l'humanité

 

   Un bébé de dix-huit mois meurt carbonisé, dans l’incendie d’une maison, en Cisjordanie, parce que des sionistes jusqu’au-boutistes ont décidé que la famille palestinienne devait en être expulsée. Pauvre, lamentable humanité, si peu humaine envers elle-même… 

   Une fois de plus, nous assistons à la victoire de l’aveuglement idéologique, de la folie meurtrière à prétextes religieux. Ils tuent, au nom d’un Dieu, qui pourtant aurait édicté, parmi ses commandements : « Tu ne tueras point ».

   Ils spolient et massacrent, pour la gloire d’un dieu qui n’a jamais existé que dans l’imagination délirante de gens, qui ont la trouille aux tripes, la pétoche de crever comme des rats.

 

   Il faut croire que, pour ces zélotes, un bébé palestinien n’appartient pas à l’espèce humaine. De même que, pour les nazis, les Juifs n’étaient pas des hommes. L’auraient-ils oublié ? Si oui, c’est dommage pour les Palestiniens, pour les Israéliens, pour nous tous…

16:11 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

16/07/2015

Crachats sur la gueule des racistes

Crachats sur la gueule des racistes

 

   Par nature, les étrangers sont dangereux, la chose est bien connue. Aux États-Unis d’Amérique, même s’ils ont la nationalité américaine depuis un siècle et demi, les Noirs sont restés des « bougnouls », aux yeux de quelques attardés politiques.

   C’est pourquoi il semble sain et légitime, pour son anniversaire, d’offir à une jeune blanc-bec, un béjaune à la tête fêlée... une arme à feu ! Sage précaution, pour se défendre contre les « vilains Négros à gueules de singes », pas vrai ?

   Et, comme la meilleure défense est l’attaque, le jouvenceau boutonneux va décharger son joyeux joujou dans une église fréquentée par des « mal lavés, mal blanchis ». Il en tue neuf.

   Oh, une bagatelle, une plaisanterie ! Lorsque l’on est citoyen sudiste, averti des choses de la vie, on trouve cela normal, louable même ! Plus vous tuez de ces « animaux », et plus ils vous respectent, pas vrai ?

   « Nous, les laiteux, nous sommes supérieurement supérieurs ! D’ailleurs, le génial Adolf l’a dit, l’a prouvé ! Allez chercher une plus haute référence ! Nous appartenons à la race des maîtres, qu’on se le dise ! Cela nous donne le droit de zigouiller autant de sales nègres qu’il nous plaît ! Gare à toi, Obama ! »  

    Comme disent les braves gens : « On n’arrête pas le progrès. »

16:04 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)