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09/06/2014

D'Albion à Cologne 8

D’Albion à Cologne 8

  

Nous nous arrêtons d’abord à St Peter, où nous attire l’abbaye. Par malchance, elle n’est pas ouverte au public à l’heure où nous arrivons et nous nous contenterons de la visite de l’église, si blanche, si claire, où je prends l’un de ces prospectus grâce auxquels nous apprenons à mieux connaître la vie quotidienne.

    Dans celui-ci, je vois qu’il s’agit d’une paroisse péruvienne, appelée « San Pedro », donc l’homonyme de St-Peter. La paroisse allemande aide sa partenaire sud-américaine à réaliser différents projets sociaux, qui tendent évidemment tous vers l’amélioration de l’existence. Dans le dépliant, il est dit que l’église de San Pedro est d’un sicèle antérieure à celle de St-Peter, ce qui en situe la construction aux alentours de 1620.

 

    

08/06/2014

D'Albion à Cologne 7

D'Albion à Cologne 7

 

Nous nous sommes souvenus d’un musée des modèles réduits, à La Rochelle. La plus grande des salles était consacrée au chemin de fer. Des paysages divers y étaient reproduits, entre autres celui de la Forêt Noire. Déjà l’année dernière, je me projetais, par l’imaginaire et grâce au monde de miniatures, dans le paysage réel ; puis, roulant le long de ces routes nécessairement escarpées et sinueuses, le souvenir m’a représenté le musée de La Rochelle, où la marque allemande « Marklin » m’avait rappelé tant d’heures passées à jouer avec mon petit train électrique.

    Le train, amorce de tant de rêves ; objet magique, grâce auquel nous traversons les continents et rencontrons d’autres hommes. Le train nous promet l’ailleurs, la belle échappée vers d’autres horizons, que sans cesse de nouveaux rails repousseront. Voyager, ne serait-ce pas renoncer à un peu de soi-même, pour mieux se rebâtir, plus fort et durablement ? 

 

07/06/2014

D'Albion à Cologne 6

D’Albion à Cologne 6

 

 Samedi 16 août  

    J’ai souvent dit que, si elle n’avait pas choisi comme profession l’orthophonie, Elisabeth aurait pu réussir dans l’organisation des loisirs. Quelle journée bien remplie ! Pas moins de quatre buts d’excursion ! Et sans bousculade !

 

    Parlons d’abord des paysages traversés. L’un des aspects qui nous frappe le plus, c’est la pimpante palette des verts, depuis le plus pâle jusqu’au plus sombre ; les prairies sont des tapis d’une couleur proche de l’émeraude, qui contraste hardiment avec la note plus foncée des épicéas. Si la couleur verte apaise, alors nos yeux nous ont donné de la tranquillité pour  plusieurs semaines. Puis, nulle part nous n’avons vu d’herbes folles ; les troupeaux de vaches et de moutons participent largement à la tonte mais, autour des fermes, j’imagine que les agriculteurs n’épargnent pas leur peine, pour obtenir cet impeccable gazon.