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03/06/2014

D'Albion à Cologne 2

D’Albion à Cologne 2

 

   

    Nous voici en gare de West Byfleet, près de Woking, après le passage obligatoire par la gare de Waterloo, nom qui ne nous inspire aucun esprit de revanche militaire, malgré les plaisanteries de certains britanniques à ce sujet.

    Le téléphone portable ne fonctionne pas… Il pointe comme une touche d’énervement chez les Le Fouler, ou « Lee Fowler ». Comment joindre Ian et Marjorie Forbes ? C’est un restaurateur sicilien, serviable et souriant, qui leur téléphone pour nous. Nous apprendrons que nos amis connaissent cet homme, très bien intégré à la communauté locale. Il ne veut plus retourner vivre en Sicile car, dit-il, le climat y est trop chaud !

    Nous avons retrouvé nos amis avec grand plaisir. Je ne les avais pas revus depuis 2002, Elisabeth depuis dix ans. Ils nous réservaient, comme toujours, ce charmant accueil et cette bonne humeur souriante, qu’ils savent garder, malgré les problèmes de santé consécutifs au vieillissement. Ian et Marjorie sont maintenant arrière grands-parents, mais la famille vit aux Etats-Unis, donc ils ne se voient pas tous les ans.

 

 

    Mercredi 23 juillet 

02/06/2014

D'Albion à Cologne

D’Albion à Cologne 1

 

 

Mardi 22  juillet 2008

    

    A la frontière, c’est-à-dire à Lille, j’eus deux surprises, une bonne et une mauvaise : des petits garçons britanniques m’ont dit que je ressemblais à Santa Klaus. Il faudrait que ma barbe soit plus longue, pour accentuer la ressemblance ! Je pense les avoir déçus, car je n’avais pas de jouets dans ma valise. Ne me manquait-il pas aussi la hotte, la houppelande, les rennes et le traîneau ?

    La mauvaise surprise, ce fut de m’entendre dire que ma carte d’identité n’était plus valable et que le douanier britannique pouvait me refuser l’entrée du Royaume Uni. Je n’étais pas, comme on peut se l’imaginer, particulièrement ravi. Finalement, le fonctionnaire de Sa Gracieuse Majesté s’est montré compréhensif et m’a juste demandé de faire renouveler  ma carte dès que possible. C’est promis : je vais m’en occuper.

   

 

01/06/2014

Ignominie

Ignominie

 

Pour le bonheur de nos bittes,

Mon Dieu, si tu existes

(Car dans le doute je persiste)

Permets que ressuscitent

Puis parmi nous adviennent

Les antiques vespasiennes,

Impériales d’origine !

Qu’à nouveau le parfum de l’urine

Empeste nos modernes narines !

Là, en gourmande quête de tétines,

Et pour, à leurs noirs porte-jarretelles,

Raccrocher des bas la rose dentelle,

Se retroussaient les pédérastes,

Qui féminisaient leur fausse honte

Par l’artifice de voiles nocturnes.

Là, des blasphèmes d’iconoclastes

Agrémentaient la cabine de ponte,

Où, accroupi, l’on garnissait l’urne

De ces brunes et fétides coulées,

Synthèse glorieuse de l’humanité !

Là, les parois, parcourues

De scatologiques virgules,

S’ornaient de poufiasses crues,

Qui suçaient de mâles et poilus bidules,

Avalaient des litres de sperme, 

Sans que le dégoût germe !

Ah, si vraiment d’après les lieux d’aisance

L’on peut d’une nation  jauger la culture,

La nôtre s’apparente à Byzance,

 

Puisque, avec vous, vespasiennes, recula l’ordure !      Ignominie

 

Pour le bonheur de nos bittes,

Mon Dieu, si tu existes

(Car dans le doute je persiste)

Permets que ressuscitent

Puis parmi nous adviennent

Les antiques vespasiennes,

Impériales d’origine !

Qu’à nouveau le parfum de l’urine

Empeste nos modernes narines !

Là, en gourmande quête de tétines,

Et pour, à leurs noirs porte-jarretelles,

Raccrocher des bas la rose dentelle,

Se retroussaient les pédérastes,

Qui féminisaient leur fausse honte

Par l’artifice de voiles nocturnes.

Là, des blasphèmes d’iconoclastes

Agrémentaient la cabine de ponte,

Où, accroupi, l’on garnissait l’urne

De ces brunes et fétides coulées,

Synthèse glorieuse de l’humanité !

Là, les parois, parcourues

De scatologiques virgules,

S’ornaient de poufiasses crues,

Qui suçaient de mâles et poilus bidules,

Avalaient des litres de sperme, 

Sans que le dégoût germe !

Ah, si vraiment d’après les lieux d’aisance

L’on peut d’une nation  jauger la culture,

La nôtre s’apparente à Byzance,

Puisque, avec vous, vespasiennes, recula l’ordure !      Ignominie

 

Pour le bonheur de nos bittes,

Mon Dieu, si tu existes

(Car dans le doute je persiste)

Permets que ressuscitent

Puis parmi nous adviennent

Les antiques vespasiennes,

Impériales d’origine !

Qu’à nouveau le parfum de l’urine

Empeste nos modernes narines !

Là, en gourmande quête de tétines,

Et pour, à leurs noirs porte-jarretelles,

Raccrocher des bas la rose dentelle,

Se retroussaient les pédérastes,

Qui féminisaient leur fausse honte

Par l’artifice de voiles nocturnes.

Là, des blasphèmes d’iconoclastes

Agrémentaient la cabine de ponte,

Où, accroupi, l’on garnissait l’urne

De ces brunes et fétides coulées,

Synthèse glorieuse de l’humanité !

Là, les parois, parcourues

De scatologiques virgules,

S’ornaient de pouffiasses crues,

Qui suçaient de mâles et poilus bidules,

Avalaient des litres de sperme, 

Sans que le dégoût germe !

Ah, si vraiment d’après les lieux d’aisance

L’on peut d’une nation  jauger la culture,

La nôtre s’apparente à Byzance,

Puisque, avec vous, vespasiennes, recula l’ordure !       

16:35 Publié dans Poèsie | Lien permanent | Commentaires (0)