Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/03/2013

Jonny, écrivain (7)

 

   Johnny, auteur littéraire (7)

9 février 2013 (Publication volontairement différée)

   Johnny va dédicacer son livre. Evènement de premier ordre ! Il nous faut tout abandonner, galoper dans le métropolitain, renverser deux ou trois vioques mal avisés de circuler à pareille heure, ils tombent sur les rails, ça donne de la viande grillée, tant pis, n’avaient qu’à rester planqués dans leurs casemates, voilà des pensions de retraites économisées pour la Sécurité Sociale, les autorités devraient nous décerner une médaille, nous contribuons au relèvement des finances publiques, ah nous touchons au but, nous allons voir l’idole de près, le Dieu du rock-and-roll va signer pour nous cet exemplaire lequel, parce qu’il portera le paraphe de la célébrité, va prendre une valeur supérieure.

09:35 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

21/03/2013

Johnny, écrivain (6)

Johnny, auteur littéraire (6)

9 février 2013 (Publication volontairement différée)

   Pour finir, s’élève devant mes yeux éberlués la scène suivante : un soir, à la FNAC de Paris, la foule se presse aux portes, les gens se bousculent, s’écrasent mutuellement les panards et les ripatons, piquent des coudes aigus dans des flancs maigres ou des bedaines flasques, cela fleure agréablement la sueur, le linge porté depuis une douzaine d’heures, l’homme exècre l’homme, pourtant nous faisons mine de nous supporter, comment se passer des autres bipèdes aux flatulences hypocrites ?

    Quelle cause souveraine attire donc Le Public en ce lieu de culture, la FNAC ? Ah, non, ne riez pas, il s’agit de Culture avec un grand C, même si ce mot commence

     

 

09:33 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2013

Johnny, écrivain (5)

 

Johnny, auteur littéraire (5)

9 février 2013 (Publication volontairement différée)

      Après tout, peu importe ce que le miraculé du coma raconte ou ne raconte pas, dans « son » livre. Le principal n’est-il pas que l’éditeur et l’auteur gagnent beaucoup d’Euros ? J’appelle le reste du blablata. Les idéalistes reprochent à notre époque d’avoir élu un nouveau roi, l’Argent, mais ils devraient plutôt dire « un dieu, Le Dieu Argent », au nom duquel les sages décideurs mènent lucidement l’humanité à l’apocalypse écologique.

     Oui, on m’opposera que le rocker n’a pas écrit son livre lui-même, un « nègre » a noirci le papier pour lui. Quoi de plus naturel, pour un nègre ? Surtout après avoir écouté « Noir, c’est noir ». D’accord, le plumitif peut être blanc, mais nous le nommons « nègre », alors que pour parler d’un homme noir le terme est proscrit. Les intellectuels noirs l’employaient, pour parler d’eux-mêmes, au moins jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Le vocabulaire évolue…

09:31 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)