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21/09/2013

Les ailes brisées 6

Les ailes brisées (6)

 

   «  - Youri, réponds-moi ! Est-ce que tu peux te lever ? »

    A peine eut-il articulé ces mots, qu’il se rendit compte de l’absurdité de la question. Youri était peut-être passé de vie à trépas. Sinon, il pouvait être gravement blessé, par exemple avoir les jambes brisées. Vite,  il fallait que Petrov sache. Ensuite, il aviserait, pour savoir où la tornade les avait fait s’abattre, et surtout s’ils étaient loin de toute habitation. Malheureusement, cela était fort possible, puisque les régions survolées se caractérisaient par leur vide immensité. De tous côtés, la steppe s’étendait, à perte de vue, à perte de souffle, à perte d’espoir.

    En chancelant, Petrov réussit à se dresser. La chevelure de Petrov avait grisonné dès l’âge de trente ans. Pas à pas, comme s’il réapprenait à marcher, titubant sous l’emprise des névralgies, écarquillant ses yeux où le vert et le gris se mêlaient si bien qu’ils finissaient par ne former qu’une seule étrange couleur, le pilote chercha le radio-navigateur. 

  

Nouvelle extraite de Hautes sources, vastes estuaires, en vente sur ce blog.

 

 

 

 

 

 

09:31 Publié dans Nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0)

20/09/2013

Bueria

Quatre livres de Roberto Bueria, auteur d’origine espagnole, que je recommande :

site 1 http://www.la-guerre-d-espagne.net

site 2 http://www.alfajarin-guerra.net

site 3 http://www.20eme-siecle.net

 

site 4 http://persecution-religieuse.la-guerre-d-espagne.net

10:03 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

Les ailes brisées 5

Les ailes brisées (5)

 

   Le rescapé se sentait moulu de partout. C’était comme si une bande de malfrats s’était acharnée sur et contre lui, l’avait rossé, puis abandonné là, contusionné de partout.  L’étau de la douleur comprimait ses tempes et serrait chacun de ses membres. La totalité de son corps n’était plus que souffrance. Il essaya de se rappeler ce qui s’était passé. Peu à peu, le souvenir  lui revint. L’horrible petit point noir, puis la tentative de repli, la tornade s’abattant sur eux, comme une nuée de vautours,  telle une énorme colère céleste. Puis, il pensa au fidèle ami. Anxieusement,  il l’appela :

    «  - Youri, ça va ? »

    Aucune réponse ne vint. Youri était-il mort, ou encore inconscient ? Avec peine, Lougpowksy parvint à s’asseoir. Il se mit à tâter sa tête, ses jambes et ses bras. Il semblait que rien ne fût cassé. Les ecchymoses et diverses écorchures, plus ou moins profondes, étaient nombreuses mais les dommages pouvaient être considérés comme bénins, si l’on tenait compte de la violence de l’accident. Le miraculé appela de nouveau son ami :

  

 

   Nouvelle extraite de Hautes sources, vastes estuaires, en vente sur ce blog.

 

 

 

09:10 Publié dans Nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0)