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30/09/2014

Mon père disait 42

« Mon père disait… » (42)

 

   Nous nous dirigeons vers le musée Memling Saint Jean, qui jadis fut un hôpital. La stature, la silhouette du guide, son sourire et ses mimiques, son humour aussi, nous rappellent notre ami britannique, Ian.

    Ce guide s’adresse  au groupe international en anglais. Au cours de la visite, nous découvrirons que ce Flamand cultivé parle fort bien, aussi, le français.

    C’est plutôt une conférence qu’une visite, que nous offre cet homme charmant. Il analyse les œuvres exposées, leurs symboles et les allusions. Grâce à son œil perspicace, tel détail qui nous eût paru peu significatif se révèle chargé de sens.

   On a donné au musée le nom de ce peintre allemand, Memling, autour de qui gravitèrent beaucoup d’autres artistes, de différentes nationalités européennes.

  

 

 

29/09/2014

Monpère disait 41

« Mon père disait… » (41)

    La promesse de la dégustation, d’une part, suivie des arômes répandus par la cuisson, d’autre part, s’ajoutent aux souvenirs d’onctuosité, de saveur si riche et forte qui s’attarde. Dès lors, le touriste dégustateur s’approche de l’état de béatitude gastronomique.

 

    Avant de sortir, il traverse la boutique, où les prix ne nous élèvent pas jusqu’aux mêmes hauteurs spirituelles.

    Températures si fraîches, à midi, que nous optons pour le repas chaud.

    Le temps s’éclaircit. Comme si la première dissuasion ne m’avait pas suffi, j’enfile de nouveau la tenue de l’estivant, short et sandales, qu’osent porter aussi d’autres hommes plus nordiques, si je me fie à leur parler.

    

26/09/2014

Mon père disait 40

« Mon père disait… » (40)

     Nous sommes les adeptes d’un culte païen, disons même panthéiste, celui des dégustateurs, qu’il s’agisse de thé, de café ou de vin. Les plantes, desquelles nous extrayons les substances qui nous procurent tant de plaisir, méritent d’être honorées, célébrées. Au mot « plaisir » j’associe bien sûr deux adjectifs : sensuel et psychique.

 

    Avant même de nous incorporer ce délice, le mot chocolat déclenche, au secret du cerveau, les prémices du bien-être. La douceur du ch initial atténue la vigueur du son K, lequel forme, au milieu du mot, une sorte de pic ou de sommet retentissant ; les deux o s’exclament d’admiration ; le a final exhale un soupir d’aise. Discret, le t se tait, pour ne revenir que dans « chocolaté », mot qui laisse entendre que le bel et noir aliment ne joue plus en soliste, mais se subordonne à la baguette d’un chef d’orchestre à toque blanche.