26/08/2014
Mon père disait 21
« Mon père disait… » (21)
Miracle, peut-être dû à nos visites d’églises : il existe au moins une commerçante aimable à Bruges ! Une jeune femme brune, de parents wallons mais élevée ici, donc bilingue et qui nous confirme l’existence d’un chauvinisme flamand très militant. Elle tient une boutique consacrée à la bière, dans tous ses états.
Un jeune asiatique attend son tour. Près de lui, son très jeune fils gémit. Papa soulève le petit, le câline et le chagrin passe. Je vais l’aborder en Français, mais une fois de plus, l’Anglais s’avère la seule langue passe-partout.
Je ne suis pas grand amateur de bière, mais je ressors du magasin muni de deux bouteilles locales, agréable accompagnement du poisson fumé.
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25/08/2014
Mon père disait 20
« Mon père disait… » (20)
Au retour, nous sommes allés dans des boutiques. Elisabeth s’est acheté un tablier de soubrette en dentelle.
- Tu n’auras plus qu’à porter une petite jupe noire, avec ça !
Même si Elisabeth et soubrette peuvent rimer, jouerons-nous vraiment à ce jeu ?
Ma femme achète aussi une collection de mouchoirs fins pour les dames de notre connaissance. Elle me demande mon avis, que je ne peux donner qu’en plaçant les objets à faible distance de mes yeux. Si le geste étonne les gusses non habitués aux zigues de mon acabit, tant pis !
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22/08/2014
Mon père disait 19
« Mon père disait… » (19)
Les vitraux s’imposent comme l’attrait principal. Sur ces immenses verrières apparaissent des villes et des paysages, aux couleurs d’une telle variété qu’il ne serait pas facile de les répertorier. Nous avons tellement admiré ce que je n’hésiterai pas à nommer chef-d’œuvre, que je n’arrive pas à comprendre pourquoi il n’en est pas dit un mot, dans les deux livres à ma disposition. Mystère à creuser…
La châsse en or, argent et vermeil, ainsi que l’ostensoir incrusté de pierres précieuses nous ont émerveillés. On peut rejeter la foi catholique, critiquer la bigoterie et condamner moralement le fanatisme, lequel trop longtemps prévalut, mais face à de pareils chef-d ’œuvres, on reste béat.
Vous ne serez pas surpris, si je vous dis qu’il pleut encore, lorsque nous sortons de la cathédrale. Rassasiés de vieux monuments, nous déambulons et flânons, jusqu’à sortir du vieux Bruges, qui ne couvre qu’une étendue restreinte. Elisabeth se procure un plan clair de la ville, à l’Office du Tourisme.
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