27/08/2013
Le questionneur 6
“A book worth reading is a book worth buying.” John Ruskin
Un livre, qui mérite d’être lu, mérite qu’on l’achète.
(Publicité vue en Grande Bretagne, dans une librairie. A méditer).
Le questionneur (6)
Là, je puis affirmer qu’il en resta « estomaqué ». Il reprit son souffle et me demanda ce que je portais sur les oreilles.
« Des aides auditives, je suis partiellement sourd. »
Avec des précautions oratoires, il me fit comprendre qu’il aimerait voir mes yeux, autrement dit inspecter mon regard.
J’use de mes lunettes de soleil comme d’un masque. La canne blanche et les verres sombres forment une panoplie. J’accédai à sa demande, comme on agirait envers un gosse curieux jusqu’à l’indiscrétion, mais à qui nous cédons, paree que sa jeunesse l’excuse.
Nouvel étonnement pour le questionneur : l’amblyope a un regard !
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26/08/2013
Le questionneur 5
“A book worth reading is a book worth buying.” John Ruskin
Un livre, qui mérite d’être lu, mérite qu’on l’achète.
(Publicité vue en Grande Bretagne, dans une librairie. A méditer).
Le questionneur (5)
Or, il ne me parut pas maladroit. Bien plutôt, je dirai qu’il paraissait mal à l’aise ou, comme le veut le langage familier « il ne savait pas sur quel pied danser ». Chose normale : nous inquiétons, parfois nous passons pour des usurpateurs de la canne blanche…
Il voulut savoir si j’avais toujours été handicapé, comment je me débrouillais pour affronter les difficultés quotidiennes, si cela s’aggravait ou non, si j’avais connu les joies et les peines de la vie familiale, si j’avais exercé une profession et laquelle.
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25/08/2013
Le questionneur 4
“A book worth reading is a book worth buying.” John Ruskin
Un livre, qui mérite d’être lu, mérite qu’on l’achète.
(Publicité vue en Grande Bretagne, dans une librairie. A méditer).
Le questionneur (4)
« Avez-vous vu cette émission, Monsieur ? »
Je lui répondis que je ne regarde jamais la télévision, aveu qui déclencha une nouvelle série de questions.
Ce jeune barbu casquetté déploya force politesses, car il craignait, m’avoua-t-il, de se montrer indiscret, ou de me gêner. Plusieurs fois, il parla de sa « maladresse ».
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