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07/09/2013

Soleils de nuit 7

« Soleils de nuit »  de Laurent Vermeersch (7)

 

    C’est sur cette limite entre les deux éléments, le liquide et le solide, que se situent les sources de l’imaginaire. Le long des rivages, nous cherchons le mystère de l’inconnu. 

    Il existe aussi, poursuit Laurent Vermeersch, une marginalité des bords de l’eau. L’artiste cite à ce propos l’une de ses références littéraires : « Quai des brumes », de Francis Carco, précurseur de Jean Genet dans l’art de nous conter la vie des truands et  des voyous.

    A noter que, dans toutes les œuvres où paraissent des villes au bord de l’eau, les reflets qu’elles projettent ont presque autant d’importance qu’elles-mêmes. L’image de l’image apporte une note supplémentaire d’onirisme. L’eau devient ce miroir, au-delà duquel nous voulons trouver une réalité bien différente de celle où nous vivons. Pensons aux contes où le héros plonge sous la surface de lacs enchantés, dans les profondeurs desquels tremblent des demeures fantastiques.  

   

 

 

 

 

 

 

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06/09/2013

Soleils de nuit 6

« Soleils de nuit »  de Laurent Vermeersch (6)

 

   M’a particulièrement arrêté le tableau intitulé : « L’Amirauté », allusion faite au roman précité de Julien Gracq. Laurent Vermeersch mêle, dans cette œuvre, des aspects de Saint-Pétersbourg et Stockholm. Cet exemple illustre bien sa manière, qui consiste à rapprocher des éléments apparemment trop disparates pour pouvoir jamais se souder, mais dont la rencontre magique nous ouvre les portes du rêve, ce rêve éveillé, qui ressemble si fort au voyage. 

   Le choix des deux grands ports n’est pas gratuit. D’abord, Laurent Vermeersch puise les matériaux de ses paysages imaginaires dans les souvenirs de ses nombreux voyages. Comme la poésie, la peinture se nourrit d’éléments issus du réel. Ensuite, l’eau en général, les bords des fleuves et  l’océan nous attirent, affirme avec raison le peintre. Pourquoi cela ? Précisément parce que les rivages nous assurent de la présence, à la fois onirique et matérielle, des navires et bateaux de tous tonnages, en partance vers cet ailleurs que, par la pensée, nous avons visité avant de nous y rendre. Les ports nous offrent la possibilité d’arrachement aux routines. Même le plus petit d’entre eux semble nous dire : « Larguons les amarres ! ». A ce propos, me reviennent à l’esprit les lectures bouleversantes des romans de Blaise Cendrars, écrivain que la postérité a, de façon inique, jeté dans les oubliettes de la littérature.    

   

 

 

 

 

 

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