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02/10/2014

Mon père disait 43

« Mon père disait… » (43)

 

 Avec notre guide et conférencier, nous nous attardons plus particulièrement devant la châsse de Sainte Ursule. Ce Ian flamand et polyglotte nous narre la légende de la sainte, que j’avais lue dans un recueil de contes de la vallée du Rhin. Décidément, chaque route et fleuve de ce continent nous renvoient des images, venues de l’ailleurs si proche. Nos différentes histoires et cultures n’en forment qu’une, où tout s’imbrique si fortement, que seuls les chauvins peuvent revendiquer comme étant  purement, absolument « national » tel ou tel apport.

    La légende allemande ne parle pas de onze mille vierges, mais de cent onze, si ma mémoire est bonne. Ajoutez à cela Sainte Ursule elle-même et vous obtenez cent douze. Je ne m’attarderai pas sur le poids symbolique du chiffre douze, trop évident pour le lecteur. Quelle que soit la version, les chastes demoiselles connaissent la même fin : elles refusent de se livrer aux Huns, qui assiègent la ville de Cologne, et préfèrent mourir plutôt que de s’abandonner aux transports génitaux des païens.

 

 

30/09/2014

Mon père disait 42

« Mon père disait… » (42)

 

   Nous nous dirigeons vers le musée Memling Saint Jean, qui jadis fut un hôpital. La stature, la silhouette du guide, son sourire et ses mimiques, son humour aussi, nous rappellent notre ami britannique, Ian.

    Ce guide s’adresse  au groupe international en anglais. Au cours de la visite, nous découvrirons que ce Flamand cultivé parle fort bien, aussi, le français.

    C’est plutôt une conférence qu’une visite, que nous offre cet homme charmant. Il analyse les œuvres exposées, leurs symboles et les allusions. Grâce à son œil perspicace, tel détail qui nous eût paru peu significatif se révèle chargé de sens.

   On a donné au musée le nom de ce peintre allemand, Memling, autour de qui gravitèrent beaucoup d’autres artistes, de différentes nationalités européennes.

  

 

 

29/09/2014

Monpère disait 41

« Mon père disait… » (41)

    La promesse de la dégustation, d’une part, suivie des arômes répandus par la cuisson, d’autre part, s’ajoutent aux souvenirs d’onctuosité, de saveur si riche et forte qui s’attarde. Dès lors, le touriste dégustateur s’approche de l’état de béatitude gastronomique.

 

    Avant de sortir, il traverse la boutique, où les prix ne nous élèvent pas jusqu’aux mêmes hauteurs spirituelles.

    Températures si fraîches, à midi, que nous optons pour le repas chaud.

    Le temps s’éclaircit. Comme si la première dissuasion ne m’avait pas suffi, j’enfile de nouveau la tenue de l’estivant, short et sandales, qu’osent porter aussi d’autres hommes plus nordiques, si je me fie à leur parler.