10/04/2014
SVEVO 27
Italo Svevo, un provincial universal 27
Lamentablemente, Ettore Schmitz no pudo disfrutar a sus anchas de sus éxitos como narrador. En setiembre de 1928 sufrió un accidente de coche en Motta di Livenza (cerca de Treviso) y sobrevivió al choque solo unos días, después de una serie de complicaciones. Desde su lecho de muerte, al parecer, observó a un sobrino suyo que fumaba y, con voz débil, pidió tabaco. Se le negó rotundamente y entonces él murmuró una frase digna sin duda de Zeno Cosini: “Qué lástima. Este cigarrillo sí que habría sido el último”.
Italo Svevo, provincial universel 27
De façon lamentable, Ettore ne put profiter pleinement de son succès littéraire. En septembre 1928, il fut victime d’un accident de voiture, à Motta di Livenza, près de Treviso, et survécut seulement quelques jours au choc, après une série de complications. Depuis son lit de mort, il observa, semble-t-il, l’un de de ses neveux qui fumait et, d’une voix faible, il lui demanda du tabac. On le lui refusa catégoriquement et, alors, il murmura une phrase certes digne de Zeno Cosini : « Quel dommage ! Cette cigarette aurait vraiment été la dernière ! »
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
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09/04/2014
SVEVO 26
Italo Svevo, un provincial universal 26
Por lo demás, tampoco se puede decir que el escritor (e industrial, no lo olvidemos) se desmarcase demasiado de los aires totalitarios de la Italia de los 1920. Él nunca fue un fascista de carnet, pero los Veneziani apoyaron el ascenso de Mussolini, so pretexto de que era un mal menor al lado del amenazante bolchevismo. La fábrica de pintura acabó ganando mucho dinero durante la guerra y, en 1925, Ettore aceptó un premio del Estado por sus servicios a la industria. Livia Venziani, además llegó a ser militante del Fascio femenino.
Italo Svevo, provincial universel 26
Par ailleurs, on ne peut pas dire que l’écrivain (ou, ne l’oublions pas, l’industriel) se soit vraiment démarqué de l’atmosphère totalitaire de l’Italie des années 1920. Il ne fut jamais adhérent du parti fasciste, mais les Veneziani soutinrent l’ascension de Mussolini, sous prétexte que c’était un moindre mal, comparé à la menace bolchévique. L’usine de peinture réussit à gagner beaucoup d’argent pendant la guerre et, en 1925, Ettore accepta un prix de l’Etat, pour les services rendus à l’industrie. De plus, Livia Veneziani finit par être militante de la branche féminine du parti fasciste.
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
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08/04/2014
SVEVO 25
Italo Svevo, un provincial universal 25
Fue víctima del antisemismo latente, en la Italia que se ecnaminabla hacia el fascismo, pero acabó apaoyando a Mussolini como mal menor.
Todos estos homenajes desquitan al triestino de una larga y terca cerrazón hacia su escritura. Y, a pesar del enfisema pulmonar que se le declara por entonces (fruto de largos años de fumar), se afana en emborronar relatos de tan alta calidad como Corto viaje sentimental o La historia del buen viejo y la be lla joven, que se publicarán póstumamente. Joyce no se cansa de celebrar al gran amigo de sus años adriáticos y, a través del Pen Club, organiza en marzo de 1928 en París un gran acto en su honor, al que asisten una cincuentena de intelectuales europeos. La derecha italiana más cerril se resiste, sin embargo, a sumarse a estos plácemes. Se habla de un complot judío para entronizarle y el diario La Sera llega a señalar: “En su vida real, Italo Svevo tiene un nombre semita: Ettore Schmitz”.
Italo Svevo, provincial universel 25
Il fut victime de l’antisémitisme latent de l’Italie en marche vers le fascisme, mais il finit par soutenir Mussolini, comme le moindre mal.
Tous ces hommages compensent, pour le triestin, la longue et tenace obscurité, que subit son écriture.Et, malgré l’emphysème pulmonaire qui se déclare alors, résultat de longues années tabagiques, il s’efforce ou s’acharne à griffonner frénétiquement des récits d’aussi grande qualité que Court voyage sentimental ou L’histoire du bon vieux et de la belle jeune femme, qui paraîtront de façon posthume.
Joyce n’arrête pas de célébrer le grand ami des années passées sur les rives de l’Adriatique et, avec l’aide du Pen Club, il organise à Paris, en mars 1928, une grande cérémonie en son honneur, à laquelle assistent une cinquantaine d’intellectuels européens. La droite italienne la plus bornée refuse, cependant, d’y joindre ses louanges. On parle d’un complot juif pour le sacraliser et le quotidien La sera (Le soir) en vient à déclarer : « Dans la vie réelle, Italo Svevo a un nom sémite : Italo Schmitz ».
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
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