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14/06/2014

D'Albion à Cologne 13

D’Albion à Cologne 13

  Dernière étape de la journée : la cascade de Todnau. Vision d’une force sauvage, incoercible, pur don de la montagne, merveille naturelle, que nos sens aux affûts ne peuvent saisir que partiellement. Spectacle éternel, grandiose jusque dans la monotonie même, de la chute de ces trombes, bouillonnantes et rugissantes. Nos yeux et nos oreilles s’emplissent de cette écume blanche et de ce fracas, qui me semble être la voix de la montagne.

 

    « Der Wasserfall » totalise 97 mètres de hauteur, nous dit le guide vert, mais aucun chiffre ne nous instruira jamais sur la nature profonde, secrète et poétique de la cascade. Rimbaud lui-même employa le mot Wasserfall dans les Illuminations . Que perçut-il dans le mot germanique ? Le grondement de l’eau qui dégringole par tonnes ?

 

13/06/2014

D'Albion à Cologne 12

D’Albion à Cologne 12

    Cinq minutes plus tard, soulagement, nous sommes en route pour le Feldberg.

 

Stationnement gratuit pour les visiteurs qui empruntent la télécabine. Nous prenons l’aller-retour, mais découvrirons, arrivés là-haut, que la descente eût été rapide. L’ascension se réalise avec un couple d’Alsaciens d’une trentaine d’années, au fort accent régional ; la descente, avec un groupe de Britanniques.

    Nous admirons, évidemment, le superbe paysage de montagnes, mais aussi l’effort très sportif des cyclistes, qui s’attaquent à des pentes que, même à pied, nous trouvons déjà fortes. Pour crapahuter, nos jambes souffrent de rouille. Le chant répétitif des clarines nous escorte, le long des sentiers. Un peu de brume voile le ciel, mais la vue est tout de même fort belle.

 

  

12/06/2014

D'Albion à Cologne 11

D’Albion à Cologne 11

 

    Problème majeur : la voiture est introuvable ! Nous savons que nous l’avons garée tout près du lac, oui, mais il y a dix parkings différents !

    Voilà le couple Le Fouler qui tourne dans tous les sens à la recherche de son véhicule. Nous ne sommes pas fiers de nous, oh, non, pas du tout !

    Après un quart d’heure d’infructueuses recherches, il nous faut nous résigner à nous diriger, la tête basse, vers l’office du tourisme. Dans ma tête, j’ai préparé la phrase allemande la plus correcte que je puisse bâtir, pour présenter notre bêtise d’une manière intelligente… Stupéfaction amusée de la charmante hôtesse, qui sort le plan des lieux et, en unissant nos souvenirs et sa connaissance du secteur, nous arrivons à déterminer sur quelle aire de stationnement doit se trouver la Laguna grise.