02/06/2014
D'Albion à Cologne
D’Albion à Cologne 1
Mardi 22 juillet 2008
A la frontière, c’est-à-dire à Lille, j’eus deux surprises, une bonne et une mauvaise : des petits garçons britanniques m’ont dit que je ressemblais à Santa Klaus. Il faudrait que ma barbe soit plus longue, pour accentuer la ressemblance ! Je pense les avoir déçus, car je n’avais pas de jouets dans ma valise. Ne me manquait-il pas aussi la hotte, la houppelande, les rennes et le traîneau ?
La mauvaise surprise, ce fut de m’entendre dire que ma carte d’identité n’était plus valable et que le douanier britannique pouvait me refuser l’entrée du Royaume Uni. Je n’étais pas, comme on peut se l’imaginer, particulièrement ravi. Finalement, le fonctionnaire de Sa Gracieuse Majesté s’est montré compréhensif et m’a juste demandé de faire renouveler ma carte dès que possible. C’est promis : je vais m’en occuper.
09:23 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
11/03/2014
Robinson 2
Robinson parmi la foule (extrait)
2
L’espace et le temps s’opposent comme le font le visible et l’invisible. En effet, la dimension spatiale est sans cesse placée sous le contrôle du regard, avec ou sans auxiliaires tels que les jumelles ou le télescope, la loupe ou le microscope, tandis que le temps nous échappe constamment, puisqu’il est aussi fluide et transparent que l’eau.
De plus, au contraire de celle-ci, le temps ne gèle pas, sauf peut-être en certaines situations, comme l’emprisonnement ou les très longues maladies, si toutefois l’état du malade se détériore si lentement que l’on peut croire à une stagnation.
La seule façon de surveiller le temps consiste à le matérialiser, lui fournir des images concrètes de lui-même, que nous nommons horloges et réveils, pendules et montres.
Bientôt, sur ce blog, un article bilingue, franco-espagnol, sur l’écrivain Italo Svevo, « le Proust italien », ami de James Johyce. Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer, de Barcelone, Espagne.
|
10:15 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2014
Impressions d'Allemagne 6
Vorwort zu : Yann Le Puits,
Impressions d’Allemagne (6)
Zum Beispiel der Running Gag mit der „Brigitte“, dem Navigationsgerät, das den Weg sicher findet oder auch nicht.
Auch die Szene im Rüdesheimer Souvenirladen ist schön. Yann möchte Löffel, aber bekommt Löwen gezeigt, und zum Schluss schenkt der Besitzer ihm ein deutsches Buch, damit sein Deutsch besser wird.
Yann Le Puits, der mal Engländer sein wollte und nie ganz Franzose war, doch sicher Europäer ist, hat die Deutschen verstanden, eben deshalb.
Karlheinz Buchwald, Meinerzhagen, Deutschland
Illustrations de Patrick Bouchot
Préface à Impressions d’Allemagne
Par exemple, le gag récurrent avec « Brigitte », le navigateur électronique, qui trouve le chemin à coup sûr, ou non.
Aussi la scène, dans la boutique de souvenirs de Rüdesheim, est belle. Yann voudrait une cuillère, mais on lui montre un lion, et pour finir le propriétaire lui donne un livre, pour qu’il améliore son allemand. (1)
Yann Le Puits voulait être Anglais mais n’a jamais été complètement Français, est pourtant Européen, et c’est pourquoi il a compris les Allemands.
Illustrations de Patrick Bouchot.
(1)Les mots « Löffel » et « Löwen » se ressemblent phonétiquement ; d’où la confusion possible, pour un apprenti germaniste, entre la cuillère et le lion, en miniature celui-ci !
09:38 Publié dans Autobiographie, Traduit en allemand / Deutsch | Lien permanent | Commentaires (0)