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30/05/2014

La peur 11

La peur 11

 

 

   Peu à peu, le sommeil revenait à la fillette, en vagues amollissantes et voluptueuses. Sa grande force s’ensommeillait. Son courage se mettait en veilleuse. La flamme de Laure brillait de façon atténuée. La fille suivrait le garçon : chemin étoilé des rêves, ou puits des cauchemars strié de cris stridents, cela n’importait plus. Désormais, ils seraient deux, fondus dans la fraternelle entité. Dans les veines de Georges, s’écoulait la force de Laure. En elle, il puiserait le courage d’affronter les monstres de la nuit. La caressante et néanmoins pudique étreinte se relâchait, sans s’annuler. Ils dormiraient, fondus dans la victoire de la fraternité contre la peur, qui reculait, puis s’enfuyait. 

09:17 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)

29/05/2014

La peur 10

La peur 10

 

 Georges cesse de pleurer, de trembler. Son corps se détend.  Les muscles se relâchent. Dans le ventre se cache la nausée. Les colites ne le fouettent plus. Sur lui, Laure veille encore. Jusqu’à ce que le frère s’endorme, la sœur veillera. Au coeur de la chevelure solaire resplendissent les yeux d’un bleu estival, et, dans ces prunelles  transparaît le fabuleux courage de la tendre sentinelle. La trinité de l’or, de l’azur et de la force illumine l’insondable espace de la chambre, où Georges a cru qu’il se décomposerait, dans le fumier de la peur. Les bras de Laure enserrent Georges, qui s’endort dans le parfum de soigneuse propreté, dégagé par le corps doux et délicat.

 

09:20 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)

28/05/2014

La peur 9

La peur 9

   

  « Pardon ! Je te demande …  Gilbert, je ne savais pas ce que…  je t’ai… méchancetés.... exagérations… Raymonde, je ne recommencerai plus… Dis-moi que tu me pardonnes… Tu me promets que… Je ne verrai plus les …Essaye de… Si tu le voulais vraiment, tu pourrais… Je vais arrêter de… Comme on pourrait être heureux si tu ne… Tu auras de la… ? Nous nous sommes toujours aimés, depuis que… gâcher notre vie commune, de cette manière… tout peut recommencer comme avant,  quand tu ne… Nous devons penser d’abord aux…  ces pauvres chéris n’ont pas demandé… les rendre heureux, leur assurer un avenir stable et… encore si petits, si fragiles,… Laure est si sérieuse, presque trop… la maîtresse dit « d’une rare intelligence… » Que veut-elle dire ? Georges m’inquiète… Son regard est …  de ces toquades… Et Laure qui le suit partout pour le…  Puis, ça lui arrive de piquer de ces colères… Je me demande bien de qui… pas de mon côté, en tout cas… Les autres s’élèveront sans… Ils dorment,  pauvres innocents, ils ne nous ont… ils auraient eu peur et…»

 

   

09:03 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)