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29/01/2014

ANDALOUSIE 26

    

Andalousie, mon amour 26

 

 (Récit de voyage)

 

   Ecrits en énormes lettres noires ou rouges, des mots d’ordre ou des revendications nous intriguent. Quels facteurs causent le sentiment d’insécurité, l’amertume et l’appel lancé aux autorités locales pour sauver l’Albaicin du déclin ? Nous l’ignorons, mais nous voyons passer et repasser des voitures de police, en des rondes à la régularité métronomique. A mes questions j’aurai une réponse, le lendemain.

 

    Nous parvenons au mirador dit de Saint Nicolas. Face à nous, l’Alhambra dore, à force de rayons solaires, ses antiques pierres avides de chaleur. 

28/01/2014

ANDALOUSIE 25

Andalousie, mon amour 25

 

 

 (Récit de voyage)

 

   Elles se pressent, se bousculent, toutes veulent arriver en haut, s’assembler sur la place d’où l’on domine Grenade et depuis laquelle se découvre ce paysage reconnaissable entre mille, celui d’une ville où deux traditions, deux cultures, deux rives opposées longtemps ennemies se mêlent et se fondent, sous l’ombre altière et blanche de sommets qui, la nuit ayant pris possession des places et des rues, souffleront la bienfaisante fraîcheur, propice au sommeil.  

    Des terrasses, dont certaines fleuries, coiffent beaucoup de maisons. Les fenêtres sont parfois si entourées de plantes et de fleurs, qu’elles en disparaissent presque entièrement, comme si elles essayaient de s’enfouir, ou de filtrer l’omniprésente lumière. Les grilles aux fenêtres, bellement ouvragées, doivent permettre aux habitants de dormir les fenêtres ouvertes.

    

27/01/2014

ANDALOUSIE 24

Andalousie, mon amour 24

 (Récit de voyage)

 

   L’après-midi sera consacré à l’Albaicin, qui fut le quartier juif. Le torrent appelé Darro, bizarrement, est devenu souterrain, pour franchir la place. Il trace, entre les deux collines opposées, celle de l’Alhambra et celle de l’Albaicin, comme un fossé à la grondante profondeur. J’imagine cette eau libre, invisible à nos yeux sous la place. Il me semble presque sacrilège d’imaginer une pareille liberté, soumise au diktat technique.

    Nous progressons par les ruelles pentues et pavées, certaines en escaliers aux très larges marches, vers le sommet de la colline. Blanches et cubiques, les maisons à toits de tuiles orangées s’imbriquent les unes dans les autres, ce qui peut donner l’impression d’une anarchie ou d’un désordre voulu. Néanmoins, il se dégage du quartier une harmonie de formes et de couleurs, où même l’enchevêtrement, je dirai l’empilement, contribue à son charme très particulier.