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24/04/2013

Au soleil levant (4e)

Au soleil levant

   L’anti-héros de cette histoire à l’atmosphère fantastique, Ludwig von Lermirflogss, l’ultime rejeton d’une ancienne lignée d’aristocrates allemands, souffre d’une étrange et horrible maladie. 

    Le malheureux est atteint du pire des maux : le syndrome de la littérature, dont les phases destructrices évoquent une forme certaine de malédiction.  

    Cela se manifeste sous la forme de deux bosses, qui grossissent sur le dos : d’abord, celle de la lecture, puis celle de l’écriture.

    Condamné à l’éternelle solitude, l’infirme poursuit ce rêve, grandiose mais absurde : l’excellence littéraire. Qu’il y soit parvenu ou non n’a guére de sens, puisque son œuvre est méconnue. Sans lecteurs, l’écrivain n’existe pas.

    Sa fidèle femme à tout faire, Martha Putzfrau, l’encourage et le soutient du mieux qu’elle le peut, mais n’y réussit que partiellement. 

    Ludwig s’efforce autant qu’il le peut, mais demeure comme prisonnier d’un désert d’indifférence. Le damné s’épuise et n’arrive qu’à redoubler ses maux…

 

 En vente sur ce blog, pour le très modique prix de 8  Euros. Frais d’envoi offerts. Un roman court, de 83 pages, humoristique, agrémenté d’illustrations de Pierre Vella. Voir la couverture dans la section roman. Payable par chèque ou par l’intermédiaire de Paypal.

 

ISBN 978-2-918892-01-04                                          

 

Prix : 8 Euros

10:21 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)

08/04/2013

Le cordon-bleu (15)

Le cordon-bleu (15)

 

    L’œsophage de M. Denis Truchaud se relâche, ses parois permettent le passage de quelques bouchées de tarte aux pommes, son estomac daigne mettre fin à l’état convulsif, qui d’ordinaire transforme les repas en tortures, aussi insoutenables pour lui que pour d’autres la diette.

    « Nous avons très bien mangé, Mme Ducasse, remercie-t-il en partant. Merci encore pour votre charmant accueil. Bonne nuit, mon Père. Bonne nuit, Marc, et à demain ».

    La succulente chère a favorablement disposé l’épigone de Pantagruel ; la boisson de la divinité païenne, orgiaque et méditerranéenne, a légèrement adouci la sévérité du prêtre.

    Ils échangent une ferme poignée de mains. Ce soir, grâce aux soins maternels et gastronomiques de Germaine Ducasse, veuve d’Albert le pendu, ils se croiraient presque frères.                            

   (Extrait de Entre muraille et canal)

09:54 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)

07/04/2013

Le cordon-bleu (14)

 

Le cordon-bleu (14)

 

   Suivent encore la salade verte, aux feuilles croquantes et juteuses, puis, accompagné de noix, le plateau de fromage aux laits divers et forces bâties en crescendo, enfin, pour couronner ce chef-d’œuvre de gourmandise étudiée, dont l’excessivité même est gage d’un art, celui du gourmet, la tarte aux pommes ruisselante de compotes.

    Peu à peu, Truchaud s’est détendu. La loquacité de l’hôtesse, l’appétit de Marc, digne de le faire figurer dans les banquets de Grandgousier, joints à la volonté de Citrin d’éviter l’esclandre, ont épargné à celui qui n’avance plus que cahin-caha, comme si chaque pas allait être le dernier, ce que le plus il redoutait : la querelle, les invectives, l’anathème, la fureur et les hurlements.

        (Extrait de Entre muraille et canal, roman)

09:11 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)