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20/01/2014

ANDALOUSIE 17

   Andalousie, mon amour 17

 

 (Récit de voyage)

 

   Afin de fermer les stores, il nous faut unir nos forces, l’un tirant sur le ruban dérouleur, l’autre sur le store. Ma foi, à défaut de portes verrouillées contre les malfaiteurs, les stores empêcheront  l’aube de nous réveiller.

   Le point culminant de nos surprises se situe à un niveau beaucoup plus prosaïque, pour ne rien vous cacher, anal, fécal, excrémentiel. Elisabeth a reçu la souriante consigne de ne pas jeter le papier hygiénique usagé dans la cuvette, mais dans une poubelle (fort  heureusement munie d’un couvercle) à cause de bouchages fréquents. Cette difficulté d’évacuation se présentera ailleurs. Nous ne parvenons pas à saisir le pourquoi de cette difficulté andalouse. Faudrait-il que nous leur envoyions nos plombiers polonais?

 

   Toutefois, ces menus  désagréments ne nous gâcheront pas le séjour, tant les aspects positifs domineront. 

19/01/2014

ANDALOUSIE 16

  Andalousie, mon amour 16

 

 (Récit de voyage)

 

   L’appartement est spacieux et coquet. Deux couples y séjourneraient sans se gêner. La terrasse offre les agréments d’une pièce d’extérieur, avec sa collection de plantes diverses, dont le petit palmier.

    L’état des lieux est bâclé. Les deux femmes ressortent, car Mme Ylinares doit montrer à Élisabeth où se trouve le garage, où nous laisserons la voiture le temps du séjour.

    Au retour de ma compagne, nous constatons que les deux porte-fenêtre ne peuvent plus se verrouiller. Au téléphone, la propriétaire affirme que nous n’avons pas à nous tracasser. L’appartement est situé au quatrième et dernier étage, nul ne viendra nous égorger au milieu de la nuit. Ouf ! Nous voici rassurés.

   

 

 

18/01/2014

ANDALOUSIE 15

   Andalousie, mon amour 15

 

 (Récit de voyage)

 

   L’appartement que nous avons réservé, à Grenade, se trouve dans une rue au très beau nom, Calle de La Paz ; or, la ville désignée sous ce nom est la deuxième capitale de la Bolivie. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’Espagnol, ajoutons que « la paz » signifie « la paix ». Comment rêver plus beau séjour que dans une rue ainsi baptisée ?

    Nous avons de l’avance et devons attendre la propriétaire, une vingtaine de minutes. Cette dame parle fort bien le Français. Sa mère enseignait notre langue.

    Elisabeth reste au volant de la voiture, tandis que j’arpente la rue, à la recherche d’impressions qui me rappelleraient le voyage de 1978. Cela viendra, peu à peu, et le bagage de souvenirs va s’enrichir, considérablement.

    Nous ne devrions pas garer l’automobile dans la ruelle. Quatre policiers discutent au carrefour, à cent mètres de là, mais n’exigeront pas de nous que nous dégagions la voie.