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17/01/2014

ANDALOUSIE 14

 Andalousie, mon amour 14

 

 (Récit de voyage)

 

   Elle répond, malgré tout, avec bonne grâce à mes questions. Hélas, les gens passent, ne s’arrêtent pas ici, les touristes galopent vers les plages. Cela laisse entendre que la brave dame vivote.

    Derrière la station-service, les guichets fermés d’une agence de voyages maritimes, plus précisément la traversée de la Méditerranée, annoncent les horaires de départ et d’arrivée, à force d’affiches polyglottes, où l’Arabe a la place qui lui est due. L’idée même de bateau, à quelques dizaines de mètres de l’autoroute corsetée de champs d’oliviers, m’emplit d’une sensation d’étrangeté. Image joliment, éminemment surréaliste, celle d’un navire au milieu de ce décor si contrasté, où voisinent la moderne autoroute et l’antique olivier. Dali ne serait-il pas ravi ?

   

 

 

16/01/2014

ANDALOUSIE 13

Andalousie, mon amour 13

 

 (Récit de voyage)

 

   Depuis que nous avons passé les Pyrénées, les travaux de réfection de la chaussée se succèdent de manière assez rapprochée. Cela nous ralentit un peu, mais au moins pouvons-nous constater que l’Espagne veut entretenir ses routes. Nous n’en verrons pas une en mauvais état. Il est vrai que, à l’écart des axes principaux et des départementales, certaines routes secondaires restent, nous assurent les cartes, toujours empierrées, mais nous ne risquerons pas les pneumatiques de la Clio, sur des terrains aussi rugueux.

     Nous nous sommes arrêtés, afin d’abreuver notre monture. La tenancière de la boutique essaye, sans succès, de nous vendre des produits à des prix qu’elle dit avantageux, ce qui ne doit pas être faux, mais le séjour commence seulement. Grenade nous attend et nous ne sommes pas encore disposés à délier les cordons de la bourse.

  

 

    Elle répond, malgré to

15/01/2014

ANDALOUSIE 12

Andalousie, mon amour 12

 

 (Récit de voyage)

 

   Dans l’une de ses chansons, Nationale 7, Charles Trenet dit que « les oliviers sont bleus ». L’image peut nous paraître bizarre. Le poète prendrait-il des libertés avec la réalité, comme ces peintres qui de manière inattendue colorient les paysages ? Pourtant, sous le soleil (car la pluie est restée en Castille) l’image se justifie. Plus les oliviers s’éloignent de nous, plus ils marchent vers l’horizon, et plus leurs feuillages tend vers le bleuté, comme si le désir de ciel les portait au mimétisme.

    Habituellement, Elisabeth n’est pas grande amatrice d’huile d’olive mais, au cours de ce voyage, elle va en découvrir les véritables valeurs gustatives, à tel point que nous achèterons trois bidons de deux litres, dont deux à offrir à nos fils.