23/03/2014
SVEVO 12
Italo Svevo, un provincial universal 12
Un precedente unamuniano
Hay que decrr que Senectud tiene un aire de nivola unamuniana avant la lettre, y que Emilio Brentani y el Augusto Pérez de Niebla parecen salidos de la misma cantera. ¿ Leyó don Miguel este retrato de un joven provinciano envejecido ? ¿ Supo Svevo de la existencia del ilustre catedrático de Salamanca ? Givoanni Papini dijo una vez: «Io sono un Unanumo mancato». Svevo, en cambio, podría haber afirmado de si mismo que era un par del vasco.
Italo Svevo, provincial universel 12
Un précédent unanumien
adjectif formé à partir du nom de l’écrivain basque espagnol, Miguel de Unanumo )
Il faut dire que Sénescence a un air inimitable de roman unanumien, avant la lettre (en français, dans le texte) et que Emilio Brentani et Augusta Pérez de Brouillard semblent sortis du même moule. Don Miguel avait-il lu ce portrait d’un jeune provincial tôt vieilli ? Svevo apprit-il l’existence de l’illustre professeur de Salamanque ? Giovani Papini dit une fois : « Io sono un Unanumo mancato ». (Je suis un Unanumo raté)). Svevo, par contre, aurait pu affirmer, en parlant de lui-même, qu’il était un pair du Basque.
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
09:17 Publié dans Essais, Traduit en espagnol / español | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2014
SVEVO 11
Italo Svevo, un provincial universal 11
Y, en 1895, a los 35, se enamora de una prima trece años menor, Livia Veneziani. La madre de Livia se opone a la relación, el sensitivo Ettore se sabe no deseado y sufre un ataque nervios. Medita escapar de Trieste y establecerse en Viena, pero el miedo a no poder salir adelante le fre- na. También contempla irse a Florencia, con vistas a afinar su lengua literaria. Adolecerá siempre del problema de ma- nejarse en sus novelas con una lengua poco idónea, mezcla de dialectico triestino y friulano. Y, sin duda, esta será una de las razones de que no se abran camino en el establishment li- terario de su época. Otro obs- táculo (todo hay que decirlo) será el antisemitismo de algu- nos críticos prominentes.
Italo Svevo, provincial universel 11
Et à 35 ans, il tombe amoureux d’une cousine, de treize ans plus jeune que lui, Livia Veneziani. La mère de Livia s’oppose à la relation, le sensible Ettore se sait indésirable et souffre de dépression nerveuse. Il pense à fuir Trieste et à s’installer à Vienne, mais la peur de ne pouvoir s’en sortir le freine. Il envisage aussi d’aller à Florence, avec pour but d’affiner sa langue littéraire. Il souffrira toujours de ce problème : comment s’arranger, pour écrire ses romans, avec une langue mal adaptée, mélange de dialecte triestin et frioulan (de la Friulie). Et, sans aucun doute, cela sera l’une des raisons pour laquelle il ne fait pas son chemin dans l’establishment littéraire de son époque. Un autre obstacle, car il faut tout dire, sera l’antisémitisme de quelques critiques éminents.
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
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21/03/2014
SVEVO 10
Italo Svevo, un provincial universal 10
Tras veinticinco años de silencio, James Joyce vino a rescatar la escritura del triestino.
Entre los 20 y los 30 años pasará una larga travesía del desierto. Perderá sucesivamente a su hermano Elio, a su padre y a su madre, y tendrá que bregar hasta 1899 con un empleo en la banca que le deja vacío y hasta embru- tecido. Compensa estas contrariedades estudiando violín, y leyendo apasionadamente de noche a Balzac, Stendhal y Zola. A través de sus colaboraciones en el diario nacionalista L’Indipendente, se afirma como crítico literario y también como fabulador, con un primer racconto titulado Elasesino de via Belpoggio.
Italo Svevo, provincial universel 10
Après vingt-cinq ans de silence, James Joyce vint sauver l’écriture du triestin.
De 20 à 30 ans, il connaîtra une grande traversée du désert. Il perdra successivement son frère Elio, son père et sa mère, et devra trimer jusqu’en 1899, dans un emploi à la banque, qui le vide et l’abrutit même. Il se console de ses ennuis, en apprenant à jouer du violon et en lisant Balzac, Stendhal et Zola, avec passion, la nuit. Grâce à sa collaboration au journal nationaliste L’indipendente, il s’affirme comme critique littéraire et aussi comme auteur de fiction, avec une première nouvelle, L’assassin de la via Belpoggio.
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
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